mercredi 28 janvier 2009

Le gamin

Photo prise sur le net

On pourrait imaginer qu'aujourd'hui j'ai eu envie de sortir le casque de chantier pour aller faire des fouilles dans mon grenier et ressortir ce vieux texte....
Que nenni... ;-)
En fait, c'est sur un conseil de mon petit papa, et pour lui faire plaisir, que je publie ce texte écrit lorsque j'avais à peine 13 ou 14 ans (autant dire l'année dernière... Non ? Ah oui, il y a une vingtaine d'années, alors..., non plus... ???
Pourquoi on ne me croit jamais....? :-(
C'était donc il y a une quarantaine d'années (le temps passe...) et mon petit papa en question (très fier de sa "fi-fille") m'a ressorti tout à l'heure d'un dossier bien rangé dans son bureau, une feuille jaunie sur laquelle j'avais dactylographié ce poème.
Si j'ai oublié la date, je me rappelle très bien les circonstances qui m'ont poussée à l'écrire. Je venais de voir le film "Jeux interdits" et je me repassais en boucle le 45 tours de Narciso Yépes. J'aurais aimé joindre cette musique en lien car elle est tellement associée à l'écriture de ma petite histoire que je l'entends déjà. Peut-être l'entendrez-vous aussi...?
Si vous lisez ce qui va suivre, soyez indulgents.... je n'étais qu'une gamine quand j'ai écrit "Le gamin"
Ce soir, j'offre ce texte à mes parents...

C'était la guerre
Tout le monde se cachait
Et pourtant il était là le gamin.
Insouciant, reniflant doucement
Les fleurs du jardin,
Il était là le gamin.
Pourquoi, pourquoi
Ne rentrait-il pas le gamin ?
Pourquoi restait-il là?
Il ne savait peut-être pas
Que c'était la guerre le gamin;
Et il chantait en effeuillant une marguerite.
Là-haut dans le ciel
Des avions vrombissaient,
Là-bas dans la rue
Des hommes marchant au pas
Claquaient des talons,
Mais le gamin ne savait pas
Et il cueillait, et il semait à toute volée
Les longs pétales blancs.
Il restait là le gamin, pour sa mère qui était malade,
Elle aimait beaucoup les fleurs sa mère
Et il effeuillait toujours la marguerite :
Je t'aime, un peu...
Les soldats avançaient
Mais le gamin n'entendait pas,
Il pensait à sa mère,
Allongée sur un vieux matelas dans la cabane.
Il voulait le gamin,
Lui prouver qu'il l'aimait
Et il lançait toujours les pétales blancs :
Beaucoup, passionnément...
La nuit était noire
Mais le gamin n'avait pas peur,
Il ne savait pas ce qui se passait.
Il était bien gentil le gamin
Qui causait doucement
En cueillant les fleurs :
A la folie, pas du tout, je t'aime...
Les avions tournaient toujours
Mais il n'entendait pas
Les troupes marchaient toujours
Mais il ne savait pas
Et quand les soldats virent l'ombre
Devenue longue sous un pâle rayon de lune
Ils s'arrêtèrent.
Mais le gamin continuait :
Un peu, beaucoup...
Les soldats ne cherchèrent pas à comprendre,
Ils tirèrent les soldats
Alors il tomba le gamin
Et dit seulement
Tout en tenant entre deux petits doigts
Un fin pétale blanc
Passionnément, Maman !!!

dimanche 25 janvier 2009

Boula

Une fois de plus c'est un thème dont a parlé Bigornette qui a fait danser des mots dans ma tête. J'ai tenté de les attraper avant qu'ils ne s'enfuient pour les écrire ici et ne pas les oublier... Ils sont un peu fous.... 

Boula aime lire
Boula aime rêver
Boula aime se poser
Au bout du banc
Sous les bambous là
Sous les bambous et les lilas 
Parfois Boula rêve
Parfois Boula lit
Sous les bambous
Sous les lilas
C'est sous les bambous là
Que Boula lit
C'est sous ces bambous-ci 
Que lit Boula
Un jour on dira 
Boula a lu ici
Sous les bambous
Boula a lu là
Sous les lilas
Un jour on dira
Qui a lu sous les lilas
Lira
Elle a lu sous les bambous
Bisous

samedi 24 janvier 2009

Injustice

LUI                    ELLE


Tempes grisonnantes


Quel charme !  Elle se néglige...


Rides au coin des yeux


Ca lui donne un charme fou... Elle a pris un coup d'vieux !


Poil aux pattes

Qu'est-ce qu'il est viril !   Elle-a-du-poil-aux-pattes !


Petit bidon dodu


C'est attendrissant... Elle devrait se mettre au régime!


Bavardages


Il parle bien.   Elle parle trop...


 Poulet cramé


Il a essayé au moins... Elle n'est bonne à rien...


Vous avez d'autres idées pour sourire un peu ?
N'hésitez pas à ajouter vos commentaires...
Merci et bonne journée à vous tous !

jeudi 22 janvier 2009

Un jour, tristesse...

Lorsque j'ai écrit ce poème, j'ai voulu le faire vivre davantage en lui donnant du mouvement : mots écrits plus ou moins gros, lignes plus ou moins droites, etc...
Je ne sais pas utiliser le traitement de texte pour tenter de redonner vie à ces "effets visuels", j'ai donc fait un cliché du texte et vous le transmets ici.
 Cependant, craignant que sa lecture n'en soit pas facile, je vous joins, ci-dessous, le même texte dans une écriture classique.

Dis-moi pourquoi
Il y a 
Quelque part
Une vague profonde
Un étrange remous
Dis-moi pourquoi
Soudain
L'air manque
Ouvrez vers la lumière
Dis-moi pourquoi
Il y a le froid
Et le parfum salé
Gouttes de larmes 
Au fond de mon coeur

mardi 20 janvier 2009

Rien ne va plus

On croit ou on ne croit pas aux phénomènes surnaturels...
Après en avoir été victime, je ne peux qu'y croire et vous faire partager mon expérience.
Cela a commencé il y a plusieurs mois et je ne suis toujours pas débarrassée de ces atteintes. 
Le serai-je un jour...???

Le matin, au moment de m'habiller, je me suis rendu compte que mes bras étaient plus courts et mes jambes plus longues... Impossible d'enfiler mes chaussettes !
Chaque jour, il me faut de multiples contorsions pour enfin attraper mes orteils. Et encore ! Ils menacent souvent de m'échapper !
Le miroir, soudain flou, fait tout pour m'empêcher de mettre mon Rimmel correctement.
J'ai d'ailleurs acheté un miroir grossissant pour conjurer le sort et narguer l'insolent en lui prouvant que je pouvais me passer de lui en le remplaçant.
Au moment de m'occuper du linge, j'ai constaté que le hublot de la machine à laver avait été placé plus bas.
Même problème avec le lave-vaisselle. Pour le charger j'ai l'impression - à peu de choses près - d'être une girafe devant un point d'eau... Pattes arrières écartées, genoux pliés, faute de quoi je n'atteins plus le fond du panier.
L'escalier lui aussi a été envoûté, j'en suis certaine ! Les marches sont plus hautes ! Si, si !
Quand je me promène, le sort continue à s'acharner et mes pieds buttent sur des obstacles, pierres ou branches, placés exprès sur mon chemin.
Je préfère me réfugier dans mon fauteuil qui, malheureusement, a tendance à se faire plus creux et veut me garder, me retenir quand je souhaite me lever pour augmenter le son de la télé que d'invisibles mains ont baissé.
"Y'a qu'à prendre la zappette !", direz-vous... 
Yaka, yaka.... Facile à dire ! 
Figurez-vous que même ce petit appareil m'en veut et se cache un peu n'importe où...
Je le pose sur la table basse et le retrouve à côté du téléphone...
Et je ne vous parle pas du programme télé ! 
"Ils" ont poussé le vice jusqu'à écrire les textes avec des caractères de plus en plus petits....

Quelqu'un m'a dit qu'il n'y a rien de surnaturel là-dessous, que c'est juste une question de bougies.
De bougies ? Et puis quoi encore ?! Ils me prennent pour un moteur ma parole !
Quoique... ?! Un diesel..., pourquoi pas ?
Un certain temps de préchauffage et "Roule ma poule !"
La "vieillerie", hélas,  est  une attaque tout ce qu'il y a de naturelle ...
 
Bon, j'avoue : je ne suis pas encore atteinte de tous ces symptômes mais... aïe, aïe, aïe, prépare-toi Oxygène, ça viendra....


lundi 19 janvier 2009

En couleur


"Mettez de la couleur dans le gris de l'hiver..." C'est à peu près ce que Bigornette nous a proposé dans son dernier sujet d'écriture...
Quelle bonne idée ! Redonner un peu de couleur, c'est redonner un peu de lumière, un peu de gaieté, un peu d'espoir...
Nous sommes déjà plusieurs à avoir tenté de colorer les jours. Allez lire les textes de mes copinautes. "Normalement" il devrait y avoir un lien sur le titre de mon texte d'aujourd'hui pour aller directement sur "Les parchemins" mais il va falloir que je le teste car je ne comprends pas grand chose à tout ça et je ne suis pas encore sûre d'avoir fait la bonne manip... ;-)





Si le monde était une coupe
Je la remplirais petit à petit
De multiples gouttes colorées
Petits éclats de bonheur
Gouttes rouge carmin
Symboles d'amour et de passion
Puis un peu de jaune
Pour apporter la chaleur
Le printemps et le soleil
L'orangé serait pour le couchant
Feu de joie dans le ciel
Chaleur dans les coeurs
Bleu de la mer
Et bleu des cieux
Un peu de pureté
Pour rendre heureux
Une pincée de vert tendre
Pour que la nature enfin
Reste belle et respectée
Le violet serait magie
Fleurs timides ou hardies
Pour illuminer nos sous-bois
Et ravir nos coeurs d'enfants
Il me reste
Pour remplir ma coupe arc-en-ciel
Une drôle de couleur
Entre bleu et violet
Indigo on l'appelle
L'un dit "Go !"
L'autre dit "Vas-y !"
Ainsi tournent les couleurs de la vie.

samedi 17 janvier 2009

Au fil des mots...

J'ai laissé ma plume glisser sur le papier, j'ai laissé mes doigts courir sur le clavier... Des mots ont joué,  se sont assemblés librement et ce petit texte est né. 

Et sur son aile s'envole
Oiseau d'air et de nuages
Espace, temps
Impalpable métamorphose
Rêve usurpé, magie éternelle
Un instant une forme
Une image peut-être
Au loin irréel, farouche
Intouchable reflet
L'oiseau s'élève
Je suis seule....
6/04/90

vendredi 16 janvier 2009

Mots d'hier


Il y a un peu plus de quinze ans, j'ai traversé une petite crise de déprime. Ma vie, comme celle de tant d'autres, est ainsi faite : "De désespoirs en feux de joie"
Lors de ces périodes où je me trouvais au creux de la vague, j'ai écrit mes doutes, mes tristesses, mes états d'âme.
J'ai retrouvé quelques-uns de ces textes. Je vais vous les livrer petit à petit en tentant d'alterner avec des petites "chroniques" humoristiques car il n'est pas nécessaire de s'appesantir sur le blues. L'actualité, hélas, se charge suffisamment de nous attrister au quotidien.

De désespoirs
En feux de joie
L'homme traverse la vie
Comme sur un immense jeu de l'oie
Il ne sait où le mènera le chemin
Ainsi mystère est le destin
Fera-t-il un arrêt sur la case sourire 
Ou sombrera-t-il dans celles des délires
Il passe de l'une à l'autre
Pansant ses blessures
Ou savourant ses bonheurs
De plus en plus fort parfois
De plus en plus fragile aussi
L'homme traverse la vie
De désespoirs en feux de joie.
27/04/90

mercredi 14 janvier 2009

Rendez-vous

Ceci est une fiction. Toute personne qui se reconnaîtrait dans ce tableau parfois peu valorisant serait victime d'un fâcheux hasard....


Allo ?... Bonjour ! ....
Oui, ça va !
Ce soir ? Je... oui..., mais, non... Pas de problème. Oui, c'est ça, à ce soir !

Le téléphone à peine raccroché, le cri a fusé :
Yessss...!!!
Trois pas de danse, une pirouette et bing ! un coup dans l'angle du meuble (un bleu à la hanche !).
Et là, d'un seul coup, l'angoisse...!
"Qu'est-ce que je vais mettre...???
Un rendez-vous, c'est super, mais il faut que je sois au top !
Vite, j'ouvre la penderie en grand et... c'est le désespoir !
Jupe ou pantalon ?
Jupe ! Avec un joli petit collant qui mettra en valeur le galbe de mes mollets (eh, eh...).
La noire ? Un peu stricte ? La beige ? Je ne rentre plus dedans : + 6OOg, c'est pas rien ! (voir "Thriller in the bathroom")
La rose à fleurs ? N'importe quoi ! On est en janvier. C'est plus d'saison !
Voyons les pantalons....
J'enfile le noir. Ca n'ira pas. L'électricité statique me colle déjà le tissu à la peau.
Je retire le pantalon noir et enfile le marron. Oh, non ! Il est décoloré au niveau des poches et ça se voit !
Le kaki ? Mais qu'est-ce que je vais mettre en haut ? Col roulé marron ? Tristounet ! Noir ? Idem !
Un chemisier ? Avec le troisième bouton ouvert sur un décolleté vertigineux ? Waouhhhh !
Bon d'accord ! 90 A c'est pas très vertigineux, mais on peut rêver quand même, non ?
Celui-là n'est pas mal... Oh, c'est vrai ! Le sort s'acharne ! Il est légèrement déchiré à l'épaule et ça se voit.
Le noir en voile ? Mmouais....????
Je reprends l'essayage : retirer le chemisier abîmé, enfiler le noir, passer à l'inspection devant le miroir...
Ca va pas, ça va pas !
C'est triste tout ça !
Il reste le grand classique : le jean avec le chemisier noir ! Non, le blanc ! Ou le col roulé noir sous le top gris ?
Et le gilet ? Qu'est-ce que je vais mettre comme gilet ?
Celui-là ? Il manque deux boutons.
L'écru ? Il est trop épais et je ne pourrai pas enfiler mon manteau..
Donc, pas de gilet !
J'enfile le jean, ou plutôt, j'essaye d'enfiler le jean...
C'est un remake de la pub Contrex : je suis obligée de m'allonger sur le lit pour remonter la fermeture Eclair (+ 600g bis...)
De nouveau en position verticale, le miroir (aussi impitoyable que la balance) me renvoie l'image de deux horribles bourrelets qui s'échappent de part et d'autre de la ceinture...
Vite, vite, cacher tout ça ! Le noir (amincissant) sera le bienvenu !
Pull noir, surmonté du chemisier noir que je laisserai ouvert...
Pas gai, mais on peut appeler ça du "camouflage artistique"...
Tout est bon pour paraître plus mince.
Je me regarde dans la glace. C'est nul !
Maquillage ? Il faut que j'attire les regards sur mes yeux...marron !!! Tu parles d'une originalité !
Bon, ça ne vaut pas le coup. De toute façon, je suis plutôt du genre naturel...
Et si je mettais un petit collier pour égayer le tout ? Bonne idée !
Le vert ? Le bleu ?
Quelle galère !
Sur le lit, s'entassent en vrac 3 jupes, 3 pantalons, des sous-pulls, des chemisiers, des gilets (j'ai rien à m'mettre...) et quelques bijoux de pacotille
Je suis découragée. Je me sens trop moche....

Allo, John ?
Je suis désolée... Je ne vais pas pouvoir venir ce soir... J'ai une migraine terrible...
Oui, oui, j'ai pris quelque chose.
Oui, oui, je vais me coucher et me reposer....
Merci. Oui, on se verra plus tard...

J'ai raccroché.
J'ai envie de crier :
Mais quelle idiote !!!!

lundi 12 janvier 2009

Pour Bigornette

Un voile, une brume
Un nuage en mon coeur
Un rideau d'amertume
Une tristesse à cette heure
Complice de mes matins
Tu t'effaces en douceur
Je ne te lirai pas demain
En moi quelques pleurs
Avec toi c'était chouette
Partager sourires et amitié
C'était virtuel certes
Mais plein de sincérité
Reviens vite en nos chaumières
Le coeur léger et l'âme heureuse
Notre fidélité n'est pas éphémère
De ton bien-être sommes soucieuses
A bientôt "Amie-net"
Merci pour tout Bigornette

samedi 10 janvier 2009

J'ai un problème

Il m'arrive quelque chose de bizarre mais que j'ai souvent constaté...
Lorsque je vaque allègrement (?!) à mes obligations ménagères, que je tonds la pelouse (pas en ce moment, non merci !), que je me promène (comme hier avec mon petit-fils), des mots innombrables défilent dans ma tête. Les idées se bousculent, les images se superposent. Des multitudes de réflexions (fort intelligentes, ma foi ;-) philosophiques, parfois..) m'assaillent. Je crée des contes originaux, des romans extraordinaires. Je deviens poète et les rimes fusent en mon âme frappée par la grâce... ;-)
Comme je le dis souvent, j'aimerais qu'à ce moment mon cerveau soit relié à une imprimante pour fixer en jolis petits caractères ces instants malheureusement éphémères. J'imagine alors le long ruban de papier blanc qui me suivrait au milieu de la pelouse ou dans les chemins de randonnée où j'aime traîner mon coeur d'incorrigible rêveuse...
Mais, voilà, j'ai un problème !
Mes pas à peine stoppés, le moteur de ma tondeuse à peine coupé, mon neurone qui avait si bien travaillé refuse la fonction "imprimer". 
 J'ai beau lutter, reprendre le fil de mes pensées, rien n'y fait, j'ai tout oublié !!! 
Comme lorsque mon ordinateur me joue des tours et efface le long courrier que je venais de taper, il ne me reste que mes yeux pour pleurer...
Enfin, n'exagérons rien ! J'enrage plus que je ne pleure mais je suis terriblement triste et déçue, persuadée que jamais je ne retrouverai la spontanéité généreusement offerte par le ronron de ma Honda rouge (auto-tractée, 1 bougie, 1 cylindre, pas de V8... restons simple !...)
C'est ce qui m'est arrivé hier au cours de ma balade alors que je poussais le vélo de mon petit-fils (vélo : mamy-poussé, 55 bougies... !) 
Plein d'idées parties en fumée, ou tout au moins en soupirs quasi désespérés.
Il ne me restait que le souvenir des quatre premiers vers et une idée générale que je n'ai pas réussi à retransmettre correctement sur le papier, aussi je vous demande humblement de me pardonner la banalité du texte qui va suivre :

C'est un petit bonhomme
Haut comme trois pommes
Qui me mène par le bout du coeur
Pour mon plus grand bonheur
Quand avec lui je me balade
C'est chaque fois une sérénade
Des plus beaux sourires
Offerts par les passants
Qui ne lisent que plaisir
Dans le visage d'un enfant
Si tous les gens de la terre
Savaient ainsi s'épanouir
Y aurait-il ces guerres 
Qui tuent à n'en plus finir
Elle est si courte la vie
Qui nous est confiée
Pourquoi se battre ainsi
Et la dévaster
Les rêves de paix sont illusoires 
Pourtant j'aimerais tant y croire
A l'aube de cette nouvelle année
C'est tout ce que je peux souhaiter.




mardi 6 janvier 2009

Quelques mots


Quelques mots pour faire le point
Recette du jour pour mots d'humour
Rien que des petits riens
Petites choses roses
Ou moroses
Du gris ou du bleu
Vous n'y verrez que du feu
Mots d'humour et maux d'humeur
Selon le temps selon le vent
Selon les jours
D'humour et d'amour
D'humeur et de heurts
Des mots et des points
Un tréma quelquefois
Et sur un réflexe
Accent circonflexe
Juste une exclamation
Que tout le monde circule
Point virgule

vendredi 2 janvier 2009

Paris by night

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir ma photo : Paris lumière, Paris en fête, Paris confettis et serpentins...




Poème

Dans son blog, Bigornette (voir mes bonnes adresses) propose des jeux d'écriture. Celui proposé aujourd'hui m'a beaucoup plu : écrire selon ce que nous inspire une douce musique des Andes.
J'ai laissé mon crayon noircir quelques lignes sur mon petit cahier avant de tapoter sur mon clavier et je lui ai envoyé ceci :

J'ai recueilli les larmes de l'oiseau
M'en suis fait collier de perles d'eau
J'ai recueilli les plumes de l'oiseau
M'en suis fait un chaud manteau
J'ai recueilli les notes de l'oiseau
M'en suis fait voix de soprano
Et pour le remercier
Sur son bec ai déposé
Un doux et chaste baiser
Alors l'oiseau roitelet
Ses ailes a déployé
Et dans le ciel envolé
En aigle s'est métamorphosé

Vous pensez que j'ai rêvé ?
Non, je dis la vérité
Car sur mon oreiller
Une petite plume ai trouvé