Blog humour/humeur, carnets de voyage, poèmes parfois, souvenirs et échanges de pensées...
mardi 30 décembre 2008
Bonne Année 2009 !
dimanche 21 décembre 2008
Noël d'antan
C'est l'hiver !
mardi 16 décembre 2008
Méno
samedi 13 décembre 2008
Faites-moi signe !
lundi 8 décembre 2008
Le bouton
Des boutons, il y en a de toutes sortes.
Le bouton de porte, de bois ou de cuivre.
Vernis ou astiqué, il suffit de le tourner pour accéder à un autre monde. Que de mystères parfois... Quelle pièce se trouve derrière ce panneau de bois fermé ? Qui est de l’autre côté de la porte ? Si petit, le bouton de porte a tant de pouvoir...
Le bouton du manteau, fragile, indécis. Son avenir ne tient qu’à un fil.
Son destin est incertain. Rester, décoratif et utile à la fois ou fuir ? Pourquoi ? Tomber dans le ruisseau et rouler vers d’autres aventures ou se faire prendre et passer un temps indéfini au fond d’une poche au milieu de miettes de pain coincées dans la couture avant de reprendre son poste : bouton d’épaulette ou de martingale ?
Le bouton d’or, poète au coeur du printemps qui colore les prés de ses petites têtes jaunes.
Fleur de récré que les enfants posent sous le menton du copain en s’écriant : “Tu aimes le beurre ?”
Premiers bouquets, boutons d’or mêlés aux pâquerettes que l’on offre à la maîtresse avec un grand sourire édenté. On a 6 ans et dans nos petites mains les frêles tiges souffrent d’être un peu trop serrées et les petites fleurs aux pétales nacrés courbent la tête, soumises et impuissantes.
Et puis il y a LE bouton ! Celui qu’on ne veut pas voir mais que l’on sent venir...
C’est la fin de semaine et John l’a invitée pour la soirée. Resto romantique et ciné. C’est la soirée attendue, espérée depuis des semaines...
Coup de fil.
La voix de John, profonde et sensuelle (il en rajoute un peu bien sûr), la fait rougir à distance. C’est la mise au point du rendez-vous. Lieu, heure.
La voix chaude parle d’envie et d’impatience. Une vague de chaleur la traverse, agréable....
Mais, soudain elle se rend compte que cette chaleur persiste en un point sensible au niveau de la lèvre supérieure. Elle passe son doigt au dessus de sa bouche et découvre un petit renflement déjà douloureux.
Et là, elle sait !
Elle ne pourra y échapper. La sensation de chaleur va s’intensifier, devenir brûlure et le bouton va grossir avant d’éclater.
C’est Le bouton de fièvre du samedi soir...!
C’est la cata !
dimanche 7 décembre 2008
lundi 1 décembre 2008
Thriller in the bathroom 3
jeudi 27 novembre 2008
Question d'orthographe ou de vocabulaire ?
Un mâle habile n'est pas un maladroit bien sûr.
Mais le malhabile est vraiment maladroit !
Et si le mâle a droit...
A quoi ?!
mardi 18 novembre 2008
Thriller in the bathroom 2
Ne me parlez surtout pas de mon nouveau modèle de pèse-personne avec mémoire...!
Cet appareil est un délateur, un mouchard, un harceleur...!
Mais pourquoi ai-je acheté un truc pareil ?!
Bon, positivons... :
Cet engin de torture (morale) pourrait parler...
Mise en route de l'appareil :
Monter sur la balance.
Lorsque le poids s'affiche, descendre et appuyer avec le pied sur "MEM1".
Le poids s'enregistre et, lors de la pesée suivante, il fera automatiquement un comparatif entre les deux dernières mesures.
Bienheureux les sages, les raisonnables, les "pas-moi"....
Si le poids est égal au précédent, une lumière orange clignote.
S'il y a une perte de poids, c'est un voyant vert qui s'allume.
Mais, si vous avez craqué (quelques chocolats suisses ou une ou deux tartines de brioche nappées de Nutella lorsque vous avez préparé le goûter de vos petits-enfants), si vous avez été reçue à dîner (raclette) puis à déjeuner (choucroute) et encore à dîner (pizza complète aux 3 fromages), alors là..., là...!
Une horrible lumière rouge clignote et pour vous faire davantage honte vous annonce "+500" (voire pire...!!!)
Quand je vous disais que c'est une vraie chance que ce pèse-personne-là ne soit pas doué de la parole...!!!
lundi 17 novembre 2008
lundi 10 novembre 2008
Thriller in the bathroom....
Depuis des années, je cohabite -péniblement- avec un objet dont le seul nom me donne la chair de poule... J'ai nommé : le pèse-personne !
Le mien est un ustensile de modèle ancien avec une aiguille tremblotante qui ne sait jamais sur quelle graduation s'arrêter...
Je m'en suis accommodée pendant très longtemps, appréciant presque son indécision et donc... son manque de précision !
Mais, l'âge venant, j'ai remarqué que j'avais de plus en plus de mal à lire le poids affiché, chacun de mes mouvements pour améliorer la lecture des chiffres augmentant encore les oscillations de l'aiguille.
Pas question de mettre mes lunettes ! Ca ajouterait des grammes à la pesée et ce serait très, très mauvais pour le moral...
Voilà une petite description de la gymnastique matinale à laquelle je m'adonne régulièrement.
(Le spectacle, déplorable, n'est pas à recommander...)
Je monte sur la balance.
L'aiguille s'agite... moi aussi !
Non ! C'est pas possible !
Je redescends..., fais un petit réglage : surtout bien placer l'aiguille sur le zéro.
Ca y est !
Je remonte.
Non ! C'est pas vrai !
Je me penche pour mieux voir.
L'aiguille bouge.
Je me penche davantage dans l'espoir de l'inciter à s'incliner du côté gauche...
Peine perdue !
Je m'avoue vaincue et redescends, le coeur blessé, des kilos plein les cuisses et... plein la tête ! :-(
C'est alors que m'approchant de plus près, je remarque que l'aiguille n'est plus sur le zéro ! Elle s'est décalée sur la droite...!
La pesée est faussée, le poids exagéré !
A refaire...!!!
Forte de ces stressantes expériences matinales, une grande décision s'est imposée : se débarrasser de cet engin !
Après mûre réflexion, j'ai opté pour un nouveau modèle avec mémoire, ce qui me permettra de suivre l'évolution d'un éventuel régime (le jour où ça me piquera d'avoir ce courage...!?)
C'est pas demain la veille, je suis trop gourmande !
Enfin... !
La nouvelle balance est là, dans la salle de bains.
Design moderne, elle a une certaine allure...
Moi aussi d'ailleurs (l'allure d'une idiote) quand je me rends compte qu'elle ne m'annonce aucun poids alors que je suis montée sans complexe dessus...
Et pour cause !
Il n'y a pas de piles !
Elles n'étaient pas fournies et, bien sûr, je n'avais pas vu que c'était indiqué. (est-ce que ça l'était d'ailleurs ???)
Est-ce un acte manqué ?
La volonté inconsciente de retarder le moment fatidique ?
Mon "Moi" serait-il en conflit avec mon poids....??? ;-)))
jeudi 23 octobre 2008
jeudi 16 octobre 2008
Mythe ou réalité - Cinéma 1
L'hiver tire à sa fin et mon imagination est toujours en hibernation.... J'ai donc fait une petite plongée dans les tout premiers textes parus sur ce blog (que peu d'entre vous connaissent) et vais vous proposer en 2 ou 3 épisodes, cette petite réflexion sur le thème "Mythe ou réalité"...
D'un côté ce que l'on voit au cinéma, de l'autre notre quotidien... ;-)
Au cinéma ou... à la maison
AU CINÉMA :
Un rayon de soleil caresse son doux visage et inonde de reflets d'or ses cheveux épars sur l'oreiller. Telle une chatte au réveil, elle s'étire voluptueusement et encore ensommeillée se lève, visage frais et reposé, teint lisse et coiffure parfaite. Elle enfile un long peignoir de satin et se dirige, déesse matinale, vers la cuisine....
A LA MAISON :
Un rayon de soleil me chatouille et je grogne, m'enfonçant davantage dans l'oreiller.
Le réveil insiste...
Je m'étire et tente maladroitement de m'extirper des draps qui se sont enroulés autour de mon corps. Je me lève, les cheveux en pétard, la marque du drap sur la joue et l'oeil barbouillé du rimmel que j'ai mal retiré la veille. J'enfile mon vieux peignoir rapé et me dirige vers la cuisine.
AU CINÉMA :
Il est là, il l'attend...
Il se lève à son arrivée, l'attire contre lui , glisse une main fébrile dans l'échancrure de son peignoir et semble déjà mourir de désir à ce seul contact...
A LA MAISON :
Il est là, il lit son journal... Il lève le nez du quotidien et me dit :
"L'Equipe de France a gagné 1-0 ! Domenech vient d'sauver sa tête !"
AU CINÉMA :
Tu as bien dormi ma chérie ?
A LA MAISON :
T'as pas arrêté d'ronfler cette nuit !
AU CINÉMA :
Je t'ai préparé un café et ai fait griller quelques tartines... Désolé mon coeur, il faut que je me sauve. J'ai rendez-vous avec Martel. On doit discuter des nouveaux termes de mon contrat. La boîte marche très fort grâce à moi.
Mon amour, dans deux mois, je t'emmène aux Seychelles...
A la limite de la pâmoison, elle l'embrasse fiévreusement....
A LA MAISON :
Tu fais du café ? Y faudra en rach'ter ! Y'en a plus !
Bon je file, j'vais encore être à la bourre.
Et dire qu'il faut encore attendre deux mois pour pouvoir partir dans la Creuse chez Tata Paulette.
Distraitement il m'embrasse sur les cheveux avant de quitter l'appartement...
A suivre.....