samedi 28 février 2009

Temps

Un beau week-end s'annonce... Une balade dans le Morbihan se prépare.... Pourvu que le soleil soit toujours au rendez-vous pour que je puisse sortir mon appareil photo pour quelques clichés de mer, de mouettes et de mimosas en fleur....
Ne pensant qu'à ces deux jours de dépaysement, je n'ai pas trouvé l'inspiration pour mettre en ligne quelque chose d'original...
J'ai donc rouvert mon petit carnet à spirales et ai choisi ce poème écrit le 28 novembre 1973 que je vous livre aujourd'hui.


Je vais, je viens
Je rêve, je pense
Je marche, je flâne
Je pleure, je chante
Je balade en mon cœur
Des sourires et des larmes
Je vais, je viens
Au royaume de l'incertain
Je vais et je rencontre
Un amour clopin-clopant
"Bonjour" dit l'amour
"Salut" dit l'enfant
As-tu l'heure ?
Demande l'amour
Je n'ai pas de montre
Répond l'enfant
Je rêve, je pense
A-t-on besoin de l'heure
Quand on est amoureux ?
Le bonheur
C'est être deux
Le tic-tac est un leurre
Il détruit tous ceux
Qui savent le temps
Qui comptent savamment
Seize heures vingt
Suffit !
La pendule
Ce n'est pas pour moi
C'est pour les incrédules
J'en ai foi
Je me fous de l'heure
Elle ne fait que passer
Tout à l'heure
Elle aura encore changé
Jetez vos tic-tac, vos tic-ing et vos top
Le cycle s'arrête
Stop !
Il est encore temps
Peut-être
De redevenir enfant !

mercredi 25 février 2009

Sur le sable...

Aujourd'hui il a fait si beau que j'ai ouvert toutes grandes portes et fenêtres...
Mais l'appel de la nature a rendu mon coeur infidèle à l'écriture....
Créer une nouvelle histoire alors qu'il fait si beau ? Faire travailler mon petit crayon à papier alors que je peux photographier primevères et tendres bourgeons...???
Ce rayon de soleil déjà printanier était un vrai bonheur et appelait à la promenade...
Je n'ai pas su résister au chant des sirènes de la campagne et j'ai laissé mon inspiration faire la sieste pendant que je m'éclatais dans les chemins creux. (Eh ben, c'est du joli Oxygène ! A ton âge....!!!)
Ma promenade fut agréable et tranquille. Murmure d'un petit ruisseau, chants des oiseaux... J'ai fait provision de bonne humeur et de sérénité.
Je savais qu'au retour, j'avais une solution pour mon blog....

Il y a quelques jours, j'ai fait une plongée -courageuse- dans les cartons du grenier pour retrouver des déguisements pour une copine (Mardi-Gras oblige...) Et là, surprise ! Sous le gros carton barré en grandes lettres rouges du mot "Costumes", j'ai déniché un autre carton sur lequel j'ai lu "Vieux cahiers". Et là, j'ai su...!
J'ai su que je trouverais une solution (provisoire sans doute) mais une solution, pour les jours de flemme...
Dans le carton en question, j'ai en effet retrouvé 2 carnets dans lesquels j'avais noté avec amour, mes joies et mes chagrins (mes chagrins, surtout) d'adolescente.
Une mine d'or me disais-je ! Je suis retombée sur "ma" mine d'or.... 
En fait d'or, il s'agit plutôt, je dois le reconnaître tristement.... de toc ! Hélas !
J'ai lu et relu mes vieux poèmes et j'étais , il faut le dire, un peu désespérée de la mièvrerie de l'ensemble....
Après un tri particulièrement sélectif (mais certainement pas assez sélectif) j'ai tout de même trouvé quelques petites choses qui pourront me permettre de faire d'autres promenades au soleil sans culpabiliser... ;-)
Le texte que vous allez (peut-être) lire aujourd'hui s'autodétruira dans les 30 secondes si vous le souhaitez très fort...
Remettons nos pendules à l'heure : lorsque j'ai écrit ce poème "Je venais d'avoir dix-houit ans...."( et quelques mois) et, difficile à avouer,... ma maturité n'était pas au top ! Alors que maintenant... Je ne vous dis que ça... ! J'suis mûre, mais j'suis mûre... !!! (hélas !) ;-)
Voici donc le cri du coeur poussé ce 24 mars 1972...


La foule est en liesse
Tout le monde est rassemblé
Et pourtant rien ne presse
Lorsque l'on va tuer !
Le soleil est brûlant
Mais personne ne se plaint
Tout le monde attend
Et le tueur vient
Il entre solennellement 
Dans son costume doré
Ecoutez les applaudissements
Vers l'homme qui va tuer
Il est fier et beau
Par tous il est adulé
Et il salue de nouveau
Avant de frapper.
Mais ce n'est pas un rêve
Sa gloire vient d'éclater
Déjà la foule se lève
L'homme vient de tuer.
Dans les gradins
Ecoutez les cris
Ecoutez-les bien
Ils acclament la fin d'une vie.
La bête dans l'arène
Touchée au coeur s'écroule
L'homme a l'âme sereine
Maintenant c'est sur l'or qu'il roule.
A ses pieds mille fleurs
Sont les premiers cadeaux
Des milliers de spectateurs
Qui ont vu mourir le taureau.
La journée fut belle
Surtout pour le toréador
Sa gloire est éternelle
Il a donné la mort...
Dans le silence de l'arène
Sur le sable brûlant
Il ne reste maintenant
Qu'une tache de sang.

dimanche 22 février 2009

Rencontre

Une nouvelle fois, Bigornette propose un sujet d'écriture que vous pourrez découvrir en détail en cliquant sur son pseudo.
En quelques mots, il s'agit d'écrire sur ce sujet "Vous êtes seul(e) devant votre café..." en incluant les mots suivants : biscotte, bol, sucre, ananas, banane et heure.
J' ai réfléchi, noté des idées sur des post-it, noirci quelques feuilles de mon bloc à petits carreaux et je vous propose cette petite fiction peut-être un peu hors sujet, mais tant pis, je me suis bien amusée... :-)))

"J’ai 55 ans. On me dit bel homme. J’aime la vie, les sorties, la bonne chère et les voyages. J’aimerais rencontrer une femme de mon âge, ayant les mêmes goûts pour des sorties et plus si affinités"



C’est la 12ème annonce que je lis, ou la 72ème... ? Je ne sais plus ! 

J’en ai ras le bol d’être seule devant mon café tous les matins...

Je réponds.

On échange des courriers...

On prend rendez-vous : 17 heures au Bar à cocktails de la rue Lemoine.

Il aura une écharpe rouge, moi aussi.

16 H 30. Je suis assise à une table installée sous une fausse paillote avec de faux perroquets perchés sur de fausses branches.

J’ai pris un livre pour me donner une contenance mais si mes yeux suivent les lignes, mon esprit vogue ailleurs...

Je l’imagine déjà, grand, avec un petit bidon... C’est normal pour un homme qui aime la bonne chère... 

On s’est envoyé pas mal de mails. On se connaît un peu. 

Je l’imagine.., c’est comme s’il était là, comme si... Il est là !

Debout, près de la porte, l’homme à l’écharpe rouge cherche du regard parmi les tables...

Je lui fais un petit signe discret et il s’approche.

Sans l’écharpe, je ne l’aurais sûrement pas reconnu...

55 ans ? Mon oeil ! .... 65, voire plus, oui ! 

Bel homme ? Pour qui aime les yeux fâchés entre eux, peut-être !

Petit bidon qui révèle l’amateur de bonne chère ? Tu parles !

Il est taillé dans une biscotte ce mec !

On échange des bonjours un peu gênés. 

Moi, je lui ai dit la vérité. Je ne suis pas une jolie blonde platine siliconée. Je suis moi, une petite chose à la mine banale, souvent mal coiffée. La seule chose que j’ai de bien peut-être, c’est un sourire quasi-permanent accroché à mes lèvres. 

Lui, il m’a raconté des bobards, c’est évident !

Tant pis, il faut bien tenir et boire la coupe jusqu’à la lie...

En parlant de boire, on commande deux cocktails «Fruits d’or».

Les verres arrivent, joliment colorés, joliment décorés, une petite brochette de fruits frais posée en travers.

On trinque : «A notre rencontre !!!?»

Après un long silence, il me regarde et en bredouillant un peu me dit :

«Tu manges la nana ?

-La quoi ????!!!» 

Et désignant du doigt une tranche de fruit, il répète :

«Tu manges l’anana(s) ?»

J’ai envie de lui dire : L’ananasss, eh, banane !

Si tu avais dit «ananasss» ça m’aurait évité de mal comprendre. J’ai l’air fin....

Mais je ne dis rien et je fais non de la tête.

Saisissant alors le morceau de fruit entre deux doigts, il le suce en faisant un bruit terrible...

Slurrrp !!!!

Une petite goutte glisse sur son menton.

C’est la totale !

Je trouve le temps long....

C’est moi qui fais la conversation... Je suis bavarde, d’accord, mais quand même... !

Je me tords pour lire l’heure à la pendule encadrée de faux singes rieurs et grimaçants.

Prenant un air étonné, je lui dis alors :

«Oh, il est tard, excuse-moi, je dois partir...

-On se téléphone ? me dit-il

-Oui, d’accord, on s’appelle.»

Mais quand on dit «on», ça n’engage pas beaucoup...


Je crois que j’ai encore devant moi de nombreux matins à prendre mon petit café noir sans sucre, seule, toujours seule...!

A moins que...

Mais, c'est pas mal du tout ça....!


"60 ans, sportif, aimant la lecture, le cinéma et le théâtre..."


jeudi 19 février 2009

J'aime vos blogs




Il y a quelques jours déjà, Camo a proposé à qui le voulait un coeur plein d'amitié à faire circuler.  J'ai pris ce coeur et vous l'offre aujourd'hui.








Quelques jours plus tard j'avais la chance que Lilounette m'envoie ce joli compliment : "J'aime ton blog". 
Il me faudrait choisir pour désigner à mon tour les blogs que j'aime, mais je ne peux pas et je suis sûre que vous me comprendrez. 
Les blogs que j'aime, ce sont ceux que j'ai inscrits dans "Mes bonnes adresses" dans la petite colonne à droite. Je n'en ai peut-être pas encore fait la liste complète....
Les blogs que j'aime, ce sont ceux où je me promène, ceux sur lesquels je suis heureuse de mettre un commentaire ou, tout simplement de dire un petit bonjour en passant.







Pour vous dire aussi combien j'apprécie vos passages ici, vos messages, vos signes d'amitié, je vous offre à mon tour ce coeur que j'ai choisi pour illustrer mon pseudo. C'est l'enseigne d'un petit magasin que j'ai photographiée dans le joli village d'Yvoire en Haute-Savoie.

mardi 17 février 2009

Minouchat




Depuis quelques jours je ne peux plus rien avaler.
C'est tout juste si j'arrive à prendre un peu d'eau... Mes douleurs empirent et je me déplace avec de plus en plus de mal. 
Comme le temps passe... 
Comme il a passé vite ces trois dernières années. Il y a à peine un an que j'accepte la main d'un homme sur mon dos. Ce dos qui me fait tant souffrir aujourd'hui ! Combien ces caresses vont me manquer...
Elle a beau insister et me présenter un peu de viande sur le bout de son doigt, je ne le mangerai pas.... Je voudrais bien lui faire plaisir, elle m'aime sincèrement je crois, mais mes pauvres mâchoires sont bloquées et rien ne peut plus atteindre mon estomac.
Je suis lasse...
Hier, le simple fait de m'allonger au soleil m'a coûté, et pourtant, il était bien doux ce rayon de printemps qui réchauffait ma vieille peau terne et fatiguée...
Je me demande comment j'ai réussi à monter cet escalier...? 
Me voilà arrivée en haut sans savoir où j'ai puisé la force nécessaire à cet exploit... Mes pauvres pattes ne me portent plus et tout mon corps vacille. Les images se brouillent dans ma tête...
Je ne peux tout de même pas mourir ici, ça ne serait pas gentil pour eux...
Elle me caresse entre les deux oreilles et je n'ai même plus la force de ronronner...
Que dit-elle ? Mais, c'est vrai, elle a raison, je pleure...! 
Je sens deux longues larmes gluantes descendre au coin de mes yeux... Serais-je devenue humaine à leurs côtés, moi, si farouche, si sauvage, si animale...?
Ils ont compris, ils savent, mais que peuvent-ils pour moi ?
Elle me berce de mots d'amour repris ensuite par les enfants, les chers petits... 
Et lui, le maître, lui aussi passe sa large main sur ma tête... Comme il est doux... Il m'aime... Il a pourtant eu bien du mal à m'accepter, mais je dois reconnaître que jamais il ne m'a fait le moindre mal. De mon côté par contre, dans les premiers temps, je ne me suis pas gênée pour donner un coup de griffe par ci, un coup de dent par là... 
Tiens, voilà mon ancienne agressivité qui me fait sourire, je ne suis pas encore complètement perdue...
Et si je me couchais... ?
La marche n'est pas large, et plus rien ne veut m'obéir... Je voudrais replier mes pattes arrière et je m'écrase le nez contre le carrelage... Je me sens si maladroite et si lourde, alors que je ne dois plus rien peser...
Mon coeur se débat dans ma poitrine et me heurte de coups sourds et violents... Est-ce que je pourrai reprendre mon souffle ...?
Je voudrais dormir... 
Ne pleurez pas... Laissez-moi....
Il fait bon ici, tout près de la chaudière...
Ah, dormir..., dormir éternellement...
Non, c'est vrai, pas ici... ! Ils ne pourraient plus poser le pied sur cette marche sans y voir mon cadavre décharné...
Il faut redescendre, sortir de la maison...
Pourquoi suis-je montée là ? Je ne pourrai jamais retourner en bas...
Allons, courage ma vieille, tu leur dois bien ça...!
Ah, cruel escalier ! Je ferme les yeux. Le vide me donne le vertige et j'ai l'impression de basculer...
Ça y est, je suis arrivée sur le paillasson, il ne me reste plus qu'à quitter le sous-sol...
Un, deux, trois, quatre, et encore une fois, un, deux, trois, quatre... Chaque pas m'arrache un cri muet de douleur... Pourvu que la porte du garage soit ouverte... Oui, je sens l'air frais qui passe...
Me voilà dehors. Zut, il pleut, j'aurais été mieux à l'intérieur...
Je viens de tomber et mon poil est tout sale. Où est le temps où je passais le plus clair de mes journées à lisser ce pelage tricolore dont j'étais si fière...?
Qu'importe aujourd'hui, il est trop tard. Je n'en peux plus... Je voudrais pourtant arriver là-bas... Encore quelques pas et j'y serai...
Comme cette branche est dure à enjamber, et, que fait cette brouette en travers du chemin ...? Comme ces objets dont je me jouais il y a si peu de temps me semblent hostiles ce soir...
Je n'en peux plus. 
Je viens de m'étaler de tout mon long et la terre entre dans mes narines... Je n'ai même plus la force d'éternuer pour m'en débarrasser... 
Ma langue est sèche et reste coincée entre mes dents...
Allez, debout ! On y est presque !
 Me revoilà sur mes pattes... Je me dis que j'ai tout de même une certaine volonté... C'est bien.... Courage... Là, je viens de passer la tache de lumière qui jaillit par la fenêtre de la cuisine...
Je suis enfin contre le mur, dans l'ombre, mais juste sous cette fenêtre où je peux les entendre une dernière fois...
Le bruit des chaises que l'on tire...
Des assiettes que l'on entrechoque...
Une cuillère est tombée par terre.
Elle a crié : "A table !"
Il appelle encore une fois les enfants qui n'obéissent jamais du premier coup.
Je les entends. Ils parlent tous en même temps...
Ils sont si près...
Je m'éloigne déjà...
Leurs rires...
Leurs voix...
Oh, j'ai froid....

22 avril 1990

samedi 14 février 2009

Hier

Tu m'avais raconté
Hier
Le chemin des étoiles
La course du temps 
La nuit obscure 
Le jour qui tremble
Le froid qui dure
Les mots qui nous ressemblent
Tu m'avais chanté
Hier
Le vent dans les branches
La mer qui s'enroule
Sur les plages blanches
Mes larmes qui roulent
Dans la joie d'être là
Dans le plaisir d'être à toi
Tu m'avais crié 
Hier
L'éternité de nos jours
La pureté de l'amour
Tes bras sur mes bras
Ton corps sur mon corps
Encore et encore
Pour de tendres ébats
Tu m'avais raconté 
Hier
Tu m'avais chanté 
Hier
Tu m'avais crié
Hier
Hier est passé, hier est loin 
Aujourd'hui est sans toi
Qui me chantera demain ?

jeudi 12 février 2009

Si j'étais un homme....

Après avoir transpiré en réalisant un acrostiche pour Azalaïs, j'ai répondu au jeu de Odette. Il s'agissait de répondre à quelques questions sur ce sujet : 
"Si j'étais un homme..."
Je vais vous confier ici mes réponses, (très sérieuses, vous vous en doutez...), et vous proposer ceci : si une ou deux questions vous inspirent, n'hésitez pas à y répondre à votre tour, cela me ferait plaisir de voir comment vous imaginez la situation. 
Bien sûr, je propose aux messieurs de se prêter aussi au jeu en pensant à ce sujet "Si j'étais une femme..." Je suis sûre que vous aurez des choses importantes à nous dire.
Un grand merci à ceux qui laisseront un petit commentaire. 

Si j'étais un homme...

1) Quel serait mon fantasme ?
 Pouvoir enfin faire pipi en bordure de bois sans avoir à chercher un arbre assez large pour me cacher derrière... 

 2) Quel trip aimerais-je vivre ?
 Me payer le costume de Superman et m'offrir ses super pouvoirs
 
 3) Porterais-je toujours des vêtements de femme ? 
 Bah non, puisque j'aurais la combi de Superman... 
 
 4) Qu'est-ce qui me ferait marrer ?
Laisser pousser sans scrupule mes poils aux pattes et jeter mon épilateur par la fenêtre 
 
 5) Qu'est-ce qui me manquerait ?
 Ne plus être une "faible" femme que l'homme (le vrai) meurt d'envie de protéger
 
 6) Quelle serait ma plus grande envie ?
 Devenir un super bricoleur et ne plus paniquer quand les plombs sautent, quand l'évier est bouché, quand la machine à laver fait un bruit bizarre à l'essorage, quand la voiture refuse de démarrer, etc, etc... 
 
 7) Aurais-je une vengeance que je pourrais enfin mettre à l'oeuvre ?
 Je profiterais de l'occasion pour transformer certains hommes en femmes et leur faire vivre la vie d'une femme pendant au moins 1 mois... (peut-être même un peu plus...)
 
 8) Y aurait-il des personnes que je voudrais piéger ?
 Sans doute les hommes que j'aurais transformés en femmes...


A vous de jouer les amis...!!!
 
 

mercredi 11 février 2009

Tag

Il y a quelques jours, AzalaÏs, m'a proposé une drôle de chose : un tag...!!!?
Qu'est-ce-que-c'est-que-ça-que-c'est ????
Il me fallait définir mon blog en écrivant un acrostiche...
Un acrostiche ? Chiche !
Et pourtant, pas facile d'être inspirée... Et puis, un acrostiche avec :  "Les chroniques d'Oxygène".... Y'avait peut-être plus simple comme nom, non ?
La prochaine fois je débaptise mon blog et l'appelle "Oh" ou "Ah"... 
Eh, eh, futée la gamine, hein ????
Enfin, après des heures et des heures de suées... ( de bouffées de chaleur, pardon !) j'ai pondu ce truc complètement banal, mais tant pis, j'ai tout de même rempli mon contrat...
Si vous voulez lire quelque chose de vraiment poétique, allez lire l'acrostiche écrit par Azalaïs, ça vous prouvera que certaines sont capables d'écrire de très jolies choses.


La question est ardue
Et le jeu d'Azalaïs un peu cruel
Savez-vous ça...? 

Comment expliquer mon blog perso ?
Humour, humeurs à partager
Rires et sourires à distribuer
Observation du quotidien pour en débattre
Ne pas oublier les rêves, les espoirs 
Imiter le réel au travers du virtuel
Que dire de plus à vos oreilles sages
User de jolis mots, de belles images
Et petit à petit, tout doucement créer
Sensiblement des moments d'amitié
 
Difficile, direz-vous...
 
Oubliez les difficultés et venez avec moi
X est mon inconnue, je me tairai là-dessus
Y a-t-il autre chose que j'aimerais vous dire ?
Grande est mon envie de partager mes délires
Echanger mes coups de coeur, mes coup de blues 
N'hésitez pas à me suivre, à m'écrire aussi 
Ensemble nous tisserons une toile des plus jolies... 
 


lundi 9 février 2009

Signes d'amitié



Recette de l'amitié

Un peu de disponibilité
Un zeste de tendresse
Une pincée d'écoute
Et beaucoup de sincérité




Après mon coup de blues d'hier, je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont eu la gentillesse de me mettre un commentaire.
C'est bon de savoir que nous ressentons tous, à un moment ou un autre, la même chose.
En tout cas, j'ai reçu vos coms comme autant de petits éclats de soleil et m'en suis fait un joli patchwork très doux à mon coeur.

Après avoir reçu un tag d'Azalaïs qui m'a fait énormément plaisir mais m'a donné du fil à retordre, j'en ai reçu un de Odette qui m'a bien amusée.
Aujourd'hui, surprise !  C'est une "récompense d'amitié" de Odette qui me touche beaucoup. Mais, si je veux jouer le jeu, je dois à mon tour décerner cette récompense amicale à 7 de mes @mis du net...
Sept, c'est un joli nombre, mais ce n'est pas assez...
Vous êtes plus nombreux que j'apprécie et il est bien difficile de choisir...
Aussi, je vous demanderai de jeter un coup d'oeil sur la liste de mes amis dans la rubrique "Mes bonnes adresses", dans la colonne de droite de mon blog.
Et je dois vous avouer quelque chose : cette liste est "non exhaustive" comme on dit car je n'ai pas encore pris le temps d'y inscrire tous les blogs que j'aime...
Revenez de temps en temps et ayez la curiosité de rendre visite à mes amis, anciens ou nouvellement inscrits. 
Vous ne serez pas déçus, ce sont des gens bien...

Voici donc mes 7 nommés (les "nomminés" étant donc dans la colonne de droite, je vous le rappelle ;-))
Je les inscrits dans l'ordre alphabétique et je mets (sauf ratage dans la manip , ce qui n'est pas exclu, hélas) le lien vers leurs blogs.
Bises à tous et merci d'être là.
Et bises + à vous donc : 

PS : vous trouverez la règle complète du jeu chez Odette que je remercie chaleureusement ici

dimanche 8 février 2009

Que se passe-t-il ?

Petit cri du coeur pour petit coup de blues....


Plus je visite des blogs, plus je m'attache à certains et certaines et plus je découvre aussi le nombre (grandissant) de personnes qui ont des problèmes.
Beaucoup ont des soucis de santé et nombreux aussi sont ceux qui ont des peines de coeur et qui n'ont pas - ou n'ont plus - le moral...
Je suis triste...!
Je m'attache trop, c'est sûr !
En découvrant la communication entre internautes au mois d'octobre 2008 lorsque j'ai créé mon blog, j'ai eu l'impression d'entrer petit à petit dans une grande famille.
J'aime les échanges que nous avons.
Mais il est vrai qu'un blog c'est prenant.
Au départ, 1 commentaire. Celui de la copine à qui on a donné notre adresse. Puis, après de multiples visites et de jolies découvertes, des dizaines de messages auxquels on s'efforce de répondre.
Beaucoup de plaisir, mais beaucoup de temps passé aussi.
Normal de craquer.
A côté du virtuel, il y a la vraie vie que peut-être on a tendance à oublier derrière son écran. Danger...
Certains font des pauses et reviennent. Merci de votre retour...
D'autres lèvent le pied, refont une apparition puis repartent.
On s'inquiète, on se rassure, on s'inquiète de nouveau...
Je ne nommerai pas ceux auxquels je pense car je ne veux pas les ennuyer.
Je viens de lire, il y a quelques minutes à peine, l'"Adieu" d'une blogueuse et voilà, j'ai le cafard... Je sens qu'elle va mal. Je ne peux pas rester indifférente.
Je voudrais lui parler, lui tendre la main, lui remonter le moral peut-être, lui dire qu'elle n'est pas seule et qu'elle peut compter sur nous. Mais à quoi bon... ?
Nos relations de blogueurs ne sont que virtuelles.
Surtout ne pas y mettre une once de sentiment...
Comment vous dire à tous l'amitié que j'ai pour vous et la peine que j'ai quand je sens que vous n'allez pas bien...
Allez Oxygène ! Tu es trop sensible !
Va donc prendre l'air et apprends à tourner les pages comme tu sais, parfois, si bien le conseiller aux autres...

vendredi 6 février 2009

Jour J

Ce matin, c'est décidé, je m'attaque à lui !
En fait, je mûris cette décision depuis plusieurs jours et on pourrait m'accuser de préméditation...
L'acte n'est pas facile à réaliser; le pas, dur à franchir, surtout pour moi qui ne suis pas très courageuse... et souvent négligente...
Enfin, je me sens prête.
Hier d'ailleurs, j'ai préparé les armes dont j'ai besoin et les ai posées en évidence pour ne pas reculer et m'obliger à agir.
Trop, c'est trop ! Il faut faire quelque chose !
Ce matin donc, armée d'une volonté inébranlable, j'ai bloqué le Yéti dans la salle de bains...!!!
Ah ?! Vous ne connaissez pas le Yéti ?!
Je vais donc faire les présentations...
Le Yéti, c'est moi !
Deux mollets indescriptibles, une forêt inextricable, une jungle dense, un champ en friche, etc, etc....
En quelques mots : pour y voir clair, Y'A DU BOULOT !!!
C'est l'hiver : ni plage, ni piscine, ni jupette, ni short...
Toutes les excuses sont bonnes (?) pour laisser le "Poildumollet" s'en donner à coeur joie. Et, avec moi, à cette saison, croyez-moi, il s'éclate le bougre !

Ce matin, disais-je, j'ai caressé une dernière fois ce mollet molletonné qui me caractérise si bien, avant de saisir d'une main ferme et décidée Exterminator, l'épilateur exterminateur de poils....
Puis, avant de passer à l'action, j'ai regardé encore une fois l'enchevêtrement pileux qui orne ce qui a fait, en son temps, trembler Hollywood....
Un photographe aurait pu, avec son talent incomparable, immortaliser ce site chevelu... En gros plan... J'imagine la photo, avec pour sous-titre : "Terre sauvage avant destruction de la forêt amazonienne" (sans les araignées, of course...)

Mais revenons au direct...
Pour une telle destruction, une précaution s'impose : d'abord, frictionner vivement les mollets pour que la peau ne soit pas trop surprise par l'agression imminente...
C'est du style : "Coucou ma cocotte, réveille-toi, ça va chauffer !!"
Et là, pour chauffer, ça chauffe ! Ca tire, ça pique, ça arrache...! Ouille, ouille, ouille....!
Serrer les dents et penser à autre chose...
Imaginer la caresse du vent - frais - qui bientôt va courir sur mes mollets sensuellement dénudés....
Tu parles ! M'en fous du vent ! Ca m'fait mal ! Surtout là, devant, sur le tibia, et là, à l'intérieur du mollet où la peau est si tendre... Ouh... qu'c'est sensible...!

Vous pouvez rigoler messieurs, essayez un peu et vous verrez ce que nous, les femmes, on endure (souvent pour mieux vous plaire, d'ailleurs...) !

Allez Oxygène, courage, tu n'as que 2 mollets après tout... (bah... encore heureux.... !)

Deuxième patte en appui sur le tiroir ouvert du meuble de salle de bains (pourvu qu'il ne lâche pas...) Non, c'est le fil de l'épilateur qui se débranche et que je dois maintenir tout en "promenant" l'appareil sur le mollet N°2.
Pas facile de faire l'arrière. Je me tourne, me contorsionne, mais je n'ai pas la souplesse d'un yogi. Manquerait plus que je reste coincée....
Enfin satisfaite, j'éteins mon outil de torture, dont le petit moteur a chauffé (tant pis pour lui, j'ai bien eu chaud, moi !).

Dernière étape (enfin agréable) : tartiner les mollets de crème hydratante pour adoucir la peau un peu malmenée tout à l'heure.
Quelle drôle de sensation sous les doigts... C'est doux et tellement lisse.... A vrai dire, c'est tellement "nickel" que c'est même assez joli à voir....

Dix minutes à peine ont passé.... et là, c'est la déception cruelle... l'horreur, même !
Mes mollets glabres s'ornent partout d'affreux points rouges... Le mollet se rebiffe !
Adieu Yéti, adieu !
Je ressemble maintenant à un vieux poulet qu'on vient de plumer.......... :-(

mercredi 4 février 2009

Reflet mirage


C'est en découvrant les magnifiques reflets photographiés par Dan que ce poème m'a été inspiré... 
N'hésitez pas, promenez vous sur son site et découvrez ses photos.

Merci à toi, Dan, d'avoir accepté que j'utilise cette photo pour illustrer mon poème.


Sourde à la douleur
De l'amant qui la pleure
Elle traverse son rêve en riant
Impalpable, furtive
A fleur d'eau jouant
Déploie en un rideau changeant
Sa longue chevelure
Tel un filet
Sur les flots dormants
Et si d'aventure 
Tu croises son regard
Elle t'entraînera cruelle
Dans les flots noirs 
Où tu te perdras pour elle
Emportant à jamais
Tes rêves et tes espoirs
Une frêle ondine
A troublé le rivage
Jamais tu n'oublieras son visage
En toi restera la grâce divine
De ses lèvres de pourpre
Déposant sur tes yeux endormis
Un baiser d'eau pure
De mystère et d'oubli


lundi 2 février 2009

Souvenir

Elle était née un 2 février. Elle nous a quittés il y a plus de 10 ans. 
Elle s'appelait Jeanne.  C'est elle qui m'a appris à valser.
C'était ma grand-mère.
Je l'aimais....


Un, deux, trois,
Les petites marionnettes
Ainsi font
Ne feront plus...
Un, deux, trois,
Le ressort s'est brisé
Tu ne chanteras plus
Le gris qu'on roule.
Entre tes doigts
S'égrène un dernier chapelet
Grains souvenirs
Notes mélancoliques
La flamme 
Hier vacillante
A été soufflée 
Par le vent
De l'ultime voyage
Aujourd'hui
Tu valses sur les nuages
Un, deux, trois...

20 mai 1997

dimanche 1 février 2009

Départ

J'ai longtemps hésité avant de mettre en ligne ce poème écrit en 1990....
Il aborde un sujet douloureux et très délicat.
J'ai peur de blesser ceux qui pourraient, malheureusement, se trouver face à cette situation.
A ceux-là, je demande pardon si je leur fais involontairement de la peine...


Achevez-moi
Avant que je ne m'achève
Aidez-moi à fuir
Avant qu'il ne soit trop tard
Aidez-moi à partir
Avant que de déchoir
Je refuse de devenir
Fardeau immobile
Inconsciente sénile
Vieille en délire
Je ne supporte pas l'idée
Qu'un jour puissent me haïr
Ceux qui un jour m'avaient peut-être aimée.