Dans ce grand bâtiment, tout -ou presque- est à refaire aujourd'hui.
Les murs par endroits s'affaissent, les fondations autrefois conçues avec tant d'amour commencent à souffrir de trop d'années écoulées et montrent maintenant des signes de faiblesse.
L'aspect extérieur, quoiqu'un peu vieillot, donne parfois illusion. Cela dépend du temps, triste ou souriant.
Un rayon de soleil bienvenu redonne souvent à la façade usée un air de jeunesse.
L'ensemble évidemment ne date pas d'aujourd'hui et il faut remonter au siècle dernier pour en connaître toute l'histoire qui, comme pour beaucoup de ces édifices, a traversé maintes tempêtes.
Quand je regarde en face ce morceau de mon histoire, je ne peux m'empêcher de revoir derrière les marques d'usure, l'âme du monument qui s'est construit pierre à pierre, petit à petit, tout au long de ces années.
J'ai commencé une réfection de la couverture, mais changer des tuiles redonnera-t-il en profondeur jeunesse à l'ensemble ?
Je crois bien devoir me résoudre à accepter l'état inéluctable dans lequel se trouve le bâtiment aujourd'hui, tout en faisant régulièrement des petits travaux d'entretien pour qu'il ne se dégrade pas plus rapidement.
Bien sûr, il y aurait bien besoin d'un ravalement de façade, mais je ne suis pas pour la chirurgie esthétique...
Alors, tant pis pour ce qu'essaye de me dire cette saloperie de miroir ! Je reste comme je suis... un chef d'oeuvre en péril... un monument historique (hystérique parfois) aux yeux des jeunes... ;-)))
A celles qui seraient tentées par un "ravalement de façade", je conseille instamment la lecture du blog de Lmvie. Elle y livre le douloureux témoignage de son expérience personnelle. Croyez-moi, ça fait réfléchir...
Dans quelques jours je pars dans le Poitou où je n'aurai pas de connection possible. A partir de jeudi ne soyez donc pas surpris si je ne réponds pas tout de suite à vos coms et si je ne vais pas sur vos blogs. Je vous retrouverai avec plaisir aux alentours du 14 juillet.