Lorsque je vaque allègrement (?!) à mes obligations ménagères, que je tonds la pelouse (pas en ce moment, non merci !), que je me promène (comme hier avec mon petit-fils), des mots innombrables défilent dans ma tête. Les idées se bousculent, les images se superposent. Des multitudes de réflexions (fort intelligentes, ma foi ;-) philosophiques, parfois..) m'assaillent. Je crée des contes originaux, des romans extraordinaires. Je deviens poète et les rimes fusent en mon âme frappée par la grâce... ;-)
Comme je le dis souvent, j'aimerais qu'à ce moment mon cerveau soit relié à une imprimante pour fixer en jolis petits caractères ces instants malheureusement éphémères. J'imagine alors le long ruban de papier blanc qui me suivrait au milieu de la pelouse ou dans les chemins de randonnée où j'aime traîner mon coeur d'incorrigible rêveuse...
Mais, voilà, j'ai un problème !
Mes pas à peine stoppés, le moteur de ma tondeuse à peine coupé, mon neurone qui avait si bien travaillé refuse la fonction "imprimer".
J'ai beau lutter, reprendre le fil de mes pensées, rien n'y fait, j'ai tout oublié !!!
Comme lorsque mon ordinateur me joue des tours et efface le long courrier que je venais de taper, il ne me reste que mes yeux pour pleurer...
Enfin, n'exagérons rien ! J'enrage plus que je ne pleure mais je suis terriblement triste et déçue, persuadée que jamais je ne retrouverai la spontanéité généreusement offerte par le ronron de ma Honda rouge (auto-tractée, 1 bougie, 1 cylindre, pas de V8... restons simple !...)
C'est ce qui m'est arrivé hier au cours de ma balade alors que je poussais le vélo de mon petit-fils (vélo : mamy-poussé, 55 bougies... !)
Plein d'idées parties en fumée, ou tout au moins en soupirs quasi désespérés.
Il ne me restait que le souvenir des quatre premiers vers et une idée générale que je n'ai pas réussi à retransmettre correctement sur le papier, aussi je vous demande humblement de me pardonner la banalité du texte qui va suivre :
C'est un petit bonhomme
Haut comme trois pommes
Qui me mène par le bout du coeur
Pour mon plus grand bonheur
Quand avec lui je me balade
C'est chaque fois une sérénade
Des plus beaux sourires
Offerts par les passants
Qui ne lisent que plaisir
Dans le visage d'un enfant
Si tous les gens de la terre
Savaient ainsi s'épanouir
Y aurait-il ces guerres
Qui tuent à n'en plus finir
Elle est si courte la vie
Qui nous est confiée
Pourquoi se battre ainsi
Et la dévaster
Les rêves de paix sont illusoires
Pourtant j'aimerais tant y croire
A l'aube de cette nouvelle année
C'est tout ce que je peux souhaiter.
Si tu avais un petit dictaphone en permanence avec toi, tes belles idées ne s'envoleraient pas. Mais ton cerveau est rempli alors, ce qui est passé en flash, reviendra.
RépondreSupprimerAlma (ce n'est pas la mère de hemgi mais son père)
Pardon Alma de m'être trompée ! J'espère ne pas t'avoir blessé. Merci pour tes coms et merci de m'avoir fait part du blog de ton fils. Je me suis inscrite à sa newsletter car j'aime sincèrement ce qu'il fait. A bientôt.
RépondreSupprimerMerci Oxygène pour ton gentil commentaire..
RépondreSupprimercomment te pardonner un si joli texte et un petit enfant c'est un bonheur, un rayon de soleil. Tu as écris avec ton coeur.. (tu as 10 ans de moins que moi lol..)
Mais tu vois toi aussi tu penses à la guerre ..
je te souhaite une douce
bisous de chantal
Merci à toi Chantal ! Ta gentillesse souvent évoquée par tes lecteurs n'est pas une légende. Je te fais de gros bisous.
RépondreSupprimerNON!!! Bouffée d'Ooxygène, les mots ne sont pas partis, ils sont là, tapis...mais le concret régit les lois de notre cerveau et s'il reprend le dessus ...les mots les rèves et le images laissent la place, mais, ferme les yeux et ils reviendront, alimenter cette plume qui devient chaque jour plus ...voila!!!les mots pour le dire...mais je les retrouverai !!
RépondreSupprimerle nombre de visites sur ton blog montre ta "célébrité", je suis admirative, ton blog est vivant comme tu le révais ,
pour ma part, le "concret" m'envahit et le rève est...
reviendra t il? pourrai je faire "vivre" mon blog un jour autant que le tien?
Continue, nous t'admirons ...dans ton ombre?
Bonjour Oxygène,
RépondreSupprimerAh le petit-fils ! On a envie de le protéger ce petit bonhomme, il représente l'innocence, la vie. Je te comprends, nous avons le même âge et j'ai moi aussi un petit-fils (3ans);
On perd les mots puis ils reviennent, et souvent en mieux, car l'idée est toujours là.
A bientôt
Tu en as retenu l'essentiel... c'est très bon.. il m'arrive la même chose...et parfois devant ma page, le crayon en l'air aucun mot ne vient... Bravo à toi...et ne t'inquiète pas... c'est superbe comme ça...bisous... Bigornette
RépondreSupprimerMerci ! Merci à vous, Korrigan, Nicole et Bigornette ! Je n'ai pas trouvé la fonction pour répondre individuellement à mes commentaires en intercalant les réponses. Aussi je vous demande de ne pas m'en vouloir de faire un "tir groupé". Merci à toi Korrigan et à ta façon de parler de "ma plume". Tu me fais rire... Ne me prête pas des talents que je n'ai pas. Je t'embrasse bien fort ma cop'
RépondreSupprimerNicole, je vois que tu comprends bien mon attendrissement de mamy. Mon petit-fils a 2 ans et demi et j'ai aussi une petite-fille de 6 ans. Je suis folle de ces 2 petits et je m'apprête à en accueillir un troisième que j'aimerai tout autant.
Quant à toi Bigornette, tes mots me touchent beaucoup, toi qui es une pro du blog. Merci de prendre du temps pour me répondre et m'encourager alors que tu as tant de personnes à visiter.
Bises à vous trois.
Pour des raisons familiales, Hemgi a retiré ton message dans lequel tu a donné "alma" à sa mère. Ne sois pas fachée tu peux lui en envoyer un autre, il a été ravi de ton message. Je tenais à te le dire en toute simplicité.
RépondreSupprimerAlma
Merci de me rassurer Alma. Je suis retournée sur le blog de Hemgi pour noter son adresse et la donner à ma fille. J'ai vu que le commentaire avait disparu et j'étais bien embêtée d'avoir pu blesser ton fils. C'était totalement involontaire de ma part.
RépondreSupprimerLes bougies m'ont beaucoup fait rire...
RépondreSupprimerbises,
Twist
Contente de t'avoir fait rire. Merci de ta visite Twist. Gros bisous à toi !
RépondreSupprimerTu as raison, il faut y croire à nos rêves de paix, de plus en plus fort pour que tous l'entendent, même à l'autre bout du monde !
RépondreSupprimerComme toi, il me vient des milliers d'idées quand je suis seule en voiture( bien au chaud dans ma bulle !) et puis fuitt...tout s'envole à l'arrivée !
belle journée, balaline.
Les mots dans la tête s'envolent ou se cachent et on trouve ça dommage, mais d'autres viennent ou reviennent et s'assemblent ainsi. Et forment à leur tour un joli bouquet
RépondreSupprimerMerci a vous deux Balaline et Jeanne. Votre visite me fait plaisir. Je suis heureuse aussi de constater que nous sommes plusieurs qui voient fuir les mots même lorsque l'impression de les avoir "sur le bout de la langue" (ou dans un coin de la tête) est là.
RépondreSupprimerQuelle belle idée Jeanne que celle de ce bouquet composé de mots ! Cela mériterait un beau tableau.
Ce texte est loin d'être banal. Il est plein de sensibilité.
RépondreSupprimerMoi, c'est la nuit que je me fabrique des films dans mes rêves et je pourrais très bien devenir réalisatrice mais tout s'évapore au petit jour.
Bises du jour Ocygene!
C'est bizarre, n'est-ce pas, ce côté volatile et éphémère de nos idées et c'est terriblement rageant de les voir s'enfuir quand on veut les retrouver.... Bonne soirée Alrisha !
RépondreSupprimerEh oui ! Entre le rêve et les mots pour le dire...
RépondreSupprimerTu n'as pas une prise USB à ton cerveau ? C'est pratique pour imprimer ses songes (le problème c'est qu'il faut une encre spéciale qui ne se trouve pas dans le commerce) :-)
Le gros problème, Pierre-Louis, c'est que je suis équipée d'un modèle de cerveau déjà ancien et qu'il n'y a pas de branchement possible pour une clé USB. C'est bête, hein.... ?!!! ;-)
RépondreSupprimerCes ont de plus ces visages d'enfant qui sont victimes en premier...
RépondreSupprimerCela s'appelle l'horreur.
Voilà c'est notre terre, horreur et splendeur !
Bisous
Tu as raison LMVIE ! Les enfants paient un lourd tribut à la folie des hommes. Ils déclenchent des sourires aimants mais provoquent aussi, bien involontairement, des convoitises malsaines chez des détraqués que je serais capable de tuer s'ils touchaient à un seul cheveu de mes petits...
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