mardi 30 décembre 2008

Bonne Année 2009 !


Paris lumière
Paris mystère
Tourbillon incessant
Paris vous prend
Paris vous invite
Venez à sa suite
C'est l'an nouveau
Qu'il soit le plus beau
Ici et ailleurs
Rêvons de bonheur
De jours meilleurs
Amour et sérénité
Amitié et santé
Qu'il pleuve sur vous
Mes voeux les plus doux
Bisous :-)

Et merci à Bigornette qui, par sa photo "ratée" réussie, m'a donné envie de tester les lumières mouvantes. Je me suis éclatée en réalisant ces clichés à Paris. 

dimanche 21 décembre 2008

Noël d'antan

Je me souviens de mes Noëls, du sapin décoré placé au coin de la cheminée et des souliers que nous déposions, avec tant de sérieux, la veille de la grande nuit...
Ma grand-mère nous chantait "Le p'tit renne au nez rouge" et j'étais persuadée qu'un jour, en levant les yeux vers le ciel, j'apercevrais son rouge lumignon...
Noël, ce sont les cadeaux, bien sûr, mais ceux dont je me souviens le plus sont le vélo "zaune" de ma petite soeur et mon beau vélo vert à roulettes qui trônaient dans la salle à manger.
Je crois bien qu'au réveil je n'osais pas y toucher, de peur, peut-être, de le voir disparaître comme un beau rêve au lever du jour.
Noël, c'était aussi ce drôle de père Noël tout blanc suspendu dans le sapin et que nos parents remplissaient chaque année de boules pralinées.
Il y a quelques années, au cours d'un déménagement et du tri dans le grenier de la maison de mon enfance, j'ai retrouvé, au fond d'un carton à chaussures sur lequel était écrit "Décorations de Noël", le petit personnage.
Il m'a paru bien fragile avec sa barbe de coton effilochée, mais il gardait, quasiment intact, le brin de houx en plastique collé sur sa cape blanche saupoudrée de paillettes argentées.
Le prenant dans mes mains, le passé est revenu et l'émotion m'a submergée. J'ai revu les mandarines dans les chaussons (précieux butin récolté au matin) et ces petits bâtons de pâte à modeler multicolore qui étaient nos traditionnels cadeaux de Noël.
Puis, le parfum. Les parfums...
Celui du sapin qui embaumait tant la pièce que je fermais les yeux avant de prendre une grande inspiration pour absorber le plus possible de cette senteur enivrante. 
Et il y avait la dégustation de ce merveilleux fruit si coloré au milieu de l'hiver.
Avant de le manger, le prendre au creux de la main, l'envelopper de ses doigts, le réchauffer doucement et caresser sa peau brillante et fraîche.
Attendre encore un peu avant de le porter à son nez et là..., détacher le petit bouton vert pour humer son parfum. 
C'était si bon...
Mais il fallait patienter encore avant de déguster.
Notre père traçait délicatement de la pointe de son couteau une ligne horizontale autour du fruit pour le partager en deux globes identiques.
Alors il détachait doucement la peau de ces deux demi-sphères.
Le fruit était nu, offert à notre convoitise gourmande...
Le cérémonial n'était pas pour autant terminé.
Dans la coque découpée, on voyait une petite mèche naturelle. Notre mère versait un peu d'huile au fond de cette coupe, puis elle frottait une allumette : "scrittch...pchh...." et allumait la mèche.
Il suffisait ensuite de retirer un petit carré sur l'autre moitié du globe pour créer une cheminée et refermer le tout avec ce nouveau chapeau.
Nos mandarines ainsi transformées en lampions, nos parents éteignaient la lumière et la magie opérait.
Les coudes appuyés sur la grande table de cuisine en Formica jaune, le menton dans les mains , nous regardions, fascinés, les lumières tremblotantes qui éclairaient nos visages ravis.
Bien souvent le petit chapeau orangé brûlait et cette odeur de zeste brûlé me revient encore en mémoire.
A ce moment-là, nous détachions la première tranche de notre mandarine et la portions à la bouche, souhaitant la laisser fondre toute seule pour qu'elle dure plus longtemps.
Mais en réalité, nous éclations très vite les petits sacs gorgés de jus sucré d'un coup de dent rapide et impatient et nous nous régalions de ce nectar.
C'est le reflet de ces Noëls-là que je veux garder.
C'était simple, c'était beau, c'était magique !
et c'est en souvenir de ces parfums et de ces images que je vous souhaite à tous un TRES JOYEUX NOEL !

C'est l'hiver !

C'est l'hiver...
Je change de bannière !
Et je commence aujourd'hui
Avec cette petite poésie :


La tête dans les étoiles
Je rêve et je ris
Je pleure aussi
Crises de joie
Ou de mélancolie
Ainsi va la vie.

mardi 16 décembre 2008

Méno

Cela fait des mois que Méno me guette et me harcèle.
Peu à peu, inflexible, elle s'impose.
La nuit, elle est mon cauchemar et souffle en moi le chaud et le froid. Plus moyen de trouver un sommeil réparateur.
Vicieuse, elle s'attaque à moi que l'âge commence à rendre plus fragile, moins battante.
Petit à petit, mon moral s'effrite...
Comment lutter contre l'inéluctable ?

Méno de son côté, très fière de son pouvoir, se pavane, sûre de son succès et se redresse devant mon impuissance.
Méno prend la pose.
Méno pose...

samedi 13 décembre 2008

Faites-moi signe !

Je suis la femme invisible
Sans consistance
Je vais, je viens
Personne ne me retient
Qui suis-je exactement ?
Un visage sans attrait
Un corps imparfait
Et que je me pare 
De lin ou de soie
Que je me parfume 
Ou use de fards
Personne ne me voit
Mon coeur est triste
Mon âme sans joie
Je suis le vilain petit canard
Faites-moi cygne !

lundi 8 décembre 2008

Le bouton


Des boutons, il y en a de toutes sortes.


Le bouton de porte, de bois ou de cuivre.

Vernis ou astiqué, il suffit de le tourner pour accéder à un autre monde. Que de mystères parfois... Quelle pièce se trouve derrière ce panneau de bois fermé ? Qui est de l’autre côté de la porte ? Si petit, le bouton de porte a tant de pouvoir...


Le bouton du manteau, fragile, indécis. Son avenir ne tient qu’à un fil.

Son destin est incertain. Rester, décoratif et utile à la fois ou fuir ? Pourquoi ? Tomber dans le ruisseau et rouler vers d’autres aventures ou se faire prendre et passer un temps indéfini au fond d’une poche au milieu de miettes de pain coincées dans la couture avant de reprendre son poste : bouton d’épaulette ou de martingale ?


Le bouton d’or, poète au coeur du printemps qui colore les prés de ses petites têtes jaunes.

Fleur de récré que les enfants posent sous le menton du copain en s’écriant : “Tu aimes le beurre ?”

Premiers bouquets, boutons d’or mêlés aux pâquerettes que l’on offre à la maîtresse avec un grand sourire édenté. On a 6 ans et dans nos petites mains les frêles tiges souffrent d’être un peu trop serrées et les petites fleurs aux pétales nacrés courbent la tête, soumises et impuissantes.


Et puis il y a LE bouton ! Celui qu’on ne veut pas voir mais que l’on sent venir...

C’est la fin de semaine et John l’a invitée pour la soirée. Resto romantique et ciné. C’est la soirée attendue, espérée depuis des semaines...

Coup de fil.

La voix de John, profonde et sensuelle (il en rajoute un peu bien sûr), la fait rougir à distance. C’est la mise au point du rendez-vous. Lieu, heure.

La voix chaude parle d’envie et d’impatience. Une vague de chaleur la traverse, agréable....

Mais, soudain elle se rend compte que cette chaleur persiste en un point sensible au niveau de la lèvre supérieure. Elle passe son doigt au dessus de sa bouche et découvre un petit renflement déjà douloureux.

Et là, elle sait !

Elle ne pourra y échapper. La sensation de chaleur va s’intensifier, devenir brûlure et le bouton va grossir avant d’éclater.

C’est Le bouton de fièvre du samedi soir...!

C’est la cata !


dimanche 7 décembre 2008

Pensée du jour

"Bien mâle acquis ne profite jamais"

Moralité : Mesdames, restez célibataires... !

lundi 1 décembre 2008

Thriller in the bathroom 3

Poids... pouah ! (fin)

Lundi matin :
C'est le grand jour !
Voilà déjà une semaine que j'ai enregistré mon poids sur "MEM1"
Quel sera le verdict ?
A peine levée, je file aux toilettes puis me retrouve devant la porte de la salle de bains.
Entrer ou ne pas entrer ?
That is the question !
Mais voilà ! Quand faut y aller, faut y aller, et (allons-z-y avec les clichés) : "A coeur vaillant rien d'impossible !" 
J'y vais !
J'ouvre la porte qui grince sur ses gonds... 
Zut ! J'ai encore oublié de mettre du dégrippant ! Toute la maisonnée va savoir que j'entre dans LA salle de bains...

Elle est là !

Elle me nargue avec son tableau d'affichage encore éteint.
Elle se moque déjà, je le sens !
Saleté de balance, je t'aurai !

Je me déshabille... La sensualité n'est pas vraiment au rendez-vous...
Un reflet surpris dans le miroir m'annonce le pire... Même le matin, à jeun, il y a des... oui, il y a des... enfin, des... rondeurs superflues :-( 
C'est peu dire...
Monter sur la balance ou ne pas monter ?
That is encore the question...
Me retournant vers le miroir je pince le renflement au niveau de la taille.
Apéritif la veille avec abus du super cake jambon/olives d'une copine (recette sur demande), plus boeuf bourguignon (+sauce), purée (+sauce), salade (bien...), fromageS (pas bien...) et dessert (encore moins bien...)
Les poignées d'amour (!) s'expliquent...
Dans son coin le pèse-personne attend, serein.
Il connaît son pouvoir.

Soudain, l'idée fuse !
"Bon sang, mais c'est bien sûr !" (C'était LA phrase du commissaire Bourrelet, non ? Bourrel ? Ouais, c'est pareil !)
Ma fille s'est pesée rapidement hier et le pèse-personne n'a apparemment pas enclenché le système "mémoire".
Je vais donc monter très vite sur la balance et redescendre avant qu'elle n'ait le temps d'enregistrer mon poids.
1, 2, 3 !
Je monte sur l'engin et redescends aussitôt avec un soupir de soulagement et un sourire de défi aux lèvres !!!

Tonnerre de Brest ! Faux-jeton ! et autres injures ad hoc (Haddock)
La lampe rouge s'allume et, injurieuse, m'annonce "+600" !!
Salope !!!
Je suis désespérée. 
Je l'savais qu'j'avais grossi, mais j'voulais pas l'savoir...

Comment cette balance a-t-elle fait ? Aurait-elle reconnu la plante de mes pieds ???
La prochaine fois je grimpe dessus avec les chaussettes de mon mec !

Et pas question de faire un régime ! Surtout au moment des fêtes !
Rayer foie gras, Sauternes et autres petites douceurs du menu...???
Impossible !
Le régime, c'est la faim !
Eh oui, c'est la fin !