mercredi 30 novembre 2011

Une récompense inattendue

Il y a quelques jours, j'ai eu la surprise en allant sur le blog de Elfi de voir que celle-ci m'avait décerné un "prix"... ou une "récompense" ... Je ne sais pas trop comment l'on dit...
En tout cas, c'est émue et rougissante que j'ai découvert, associé à mon nom, cet "award";  mot dont Google  a eu la gentillesse de me confirmer le sens : "prix"...



Mais il y a un hic... 

Car bien sûr, il me faut maintenant le décerner à mon tour... Et je n'ai "normalement " que 4 petits "Liebster Blog" disponibles...
Je n'ai jamais été douée pour choisir...

Non, ce n'est pas moi... ;-)
Sculpture dans le parc des Eaux-Vives à Genève
J'ai donc croisé les bras, réfléchi... et, une fois de plus, j'ai contourné la difficulté...

Je suis bien incapable de désigner quatre d'entre vous, tous vos blogs me semblant mériter que l'on s'y arrête...

J'ai donc pris la liberté de décerner ce "Liebster Blog" aux copinautes que j'ai eu le plaisir de rencontrer...
Si nos routes se sont croisées, c'est grâce à vos blogs, à vos mots qui m'ont touchée et intéressée et au hasard qui a ensuite permis ces rencontres chaque fois si chaleureuses et agréables...

Pour plus d'équité, j'ai opté de vous présenter par ordre alphabétique. J'ai juste triché un peu en citant Astheval que j'ai rencontrée... et pour cause... puisqu'il s'agit de ma fille.... ;-)

Pour vous les filles... Eh oui, je n'ai pas encore rencontré UN copinaute... mais je n'ai pas dit mon dernier mot... ;-)

Je devrais avoir honte... J'ai honte !!!!
J'ai en effet rencontré UN copinaute... et heureusement que Norma me l'a fait remarquer... Mais voilà, Totirakapon et toi Norma, ne faites tellement qu'un que j'avais zappé.... J'espère que tu ne m'en voudras pas Toti....
Voilà donc pour toi Totirakapon, qui sans le savoir essaie de m'inculquer de belles notions culinaires, un Liebster blob. Et merci pour ton amitié offerte avec tant de spontanéité. 


Je disais donc... Pour vous dont les blogs sont si actifs mais parfois aussi en sommeil (voire pour certains abandonnés)...
Pour vous qui m'avez beaucoup apporté avec vos rencontres et qui m'apportez encore beaucoup chaque fois que je me promène sur vos pages. Merci !

Astheval, pour toi, ta belle imagination et tout le reste...

Autourdupuits, pour toi et ton regard curieux et bienveillant sur tout ce qui nous entoure

Azalaïs, pour toi et tes beaux poèmes que je suis impatiente de lire de nouveau

Chantal 11, pour toi et tes belles images de la nature, faune et flore réunies

Enitram, pour toi et tes partages en montages-photos si artistiques

Esther, pour toi l'amie québécoise dont le blog est endormi

Fanfan, pour toi et ton humour inégalable

Heure-Bleue, pour toi et ton franc-parler

Marie, pour toi mon autre copinaute québécoise dont l'accent a disparu des pages internet

Michelaise, pour toi et tes partages riches et pointus

Norma, pour toi et ta gentillesse doublée d'un talent que nul ne conteste

Vivi, pour toi et ta générosité dans tous les sens du terme



Merci à toi Elfi, pour qui j'ai choisi ce plan serré sur une main de la sculpture du parc des Eaux-Vives à Genève.

Et pour vous tous dont les pages sont si agréables à découvrir....




lundi 28 novembre 2011

Les fables de La Fontaine au scriptorial d'Avranches

C'est sous un ciel gris que nous nous sommes retrouvées, en ce dimanche 27 novembre, devant le Scriptorial d'Avranches où avait lieu, dans le cadre d'une exposition temporaire, une lecture des fables de La Fontaine...

A l'heure dite, après avoir admiré de nombreuses illustrations des fables par des dessinateurs d'hier et d'aujourd'hui, nous nous sommes installées dans la petite salle où Elisabeth Abécassis nous a fait une lecture animée d'une dizaine de fables.

Difficile de choisir parmi les 243 écrites par le fabuliste... De "Le lièvre et les grenouilles" à "Le serpent et la lime" en passant par "La chatte métamorphosée en femme" (entre autres), nous avons pu apprécier la vivacité du propos, la finesse de l'analyse et les réflexions pertinentes de La Fontaine qui se trouvent être toujours d'actualité.

Au dos du scritptorial

Après une petite pause déjeuner, nous avons repris la route du scriptorial pour la visite du musée... Je dois avouer n'apprécier, ni l'esthétique, ni la façon dont est organisé ce musée. De nombreux et trop gros panneaux explicatifs qui nécessitent un temps énorme d'une lecture concentrée (je suis paresseuse il est vrai) et un lieu où le béton domine un peu trop, à mon grand regret.
Mais comme nous l'avons pensé, une autre visite s'impose en utilisant les boîtiers avec des enregistrements audio-descriptifs qui sont sans doute plus agréables et plus faciles que les panneaux.
La salle qui abrite quelques rares manuscrits enluminés est sombre, froide (dans tous les sens du terme) et je la trouve sans âme.
 Rien à voir avec la chaleureuse ambiance que l'on ressent en visitant la bibliothèque du fonds ancien au second étage de la maire d'Avranches.

Ce que j'ai beaucoup aimé en revanche c'est la projection d'un film qui raconte la fabrication du papier, le travail de l'imprimeur, la calligraphie mais aussi la restauration des livres anciens : un travail impressionnant de patience et de méticulosité ...

Nous avons cependant été un peu frustrées pendant cette visite car les photos étaient hélas interdites...

J'espérais ensuite que nous pourrions visiter l'atelier d'enluminures animé par un couple de jeunes gens très talentueux mais il était malheureusement fermé.
J'aurai une autre fois l'occasion de vous faire découvrir l'art de Astrid Bertin et Marceau Pradinas.


Un petit tour en haut du donjon nous fit découvrir les toits d'Avranches et le clocher de la Basilique St Gervais qui abrite le crâne de St Aubert dont la perforation serait due au doigt de St Michel lui intimant l'ordre de construire un sanctuaire à sa gloire sur le mont Tombe (aujourd'hui Mt St Michel).


En quittant les remparts nous avons pris alors le chemin du jardin des plantes... Triste jardin en cette saison où les fleurs ont déserté les parterres... Les jardins de Castillon, dont nous avions arpenté ensemble les allées au mois de mai, était bien sûr beaucoup plus coloré.


Mais qu'à cela ne tienne, opiniâtre malgré le soir qui commençait à s'imposer, ma copinaute se penchait sur les camélias en fleurs dans l'espoir sans doute de vous en livrer ensuite les tendres couleurs...


Un maigre rayon de soleil auréolait le grand ginkgo qui semait ses écus d'or sur les rhododendrons en sommeil.


Quelques hortensias dressaient encore leurs têtes rondes dans un mélange de tons bleus, verdâtres et mauves assez étonnant.


Puis notre regard, suivant le cours ondulant de la Sée, s'arrêtait au Mont St Michel émergeant à l'horizon, paisible et souverain dans son habit de brume...












La nuit descend de plus en plus... un arbre dénudé nous offre son reflet dans un large bassin. Si ma première photo est floue, c'est à cause de la coquine qui m'accompagne et qui me fait rire... ;-)



Un arc-en-ciel de pierre se détache sur fond pastel...


Un dernier regard à "La fille du vent" sculptée par Fabienne Campelli dans un séquoia tombé lors de la tempête de décembre 1999.



Il est temps de se quitter. Avez-vous reconnu celle avec qui j'ai partagé cette journée grise et pourtant pleine de joie et de sourires ?
La lettre initiale de son pseudo orne un mur au dos du scriptorial


Eh oui, c'est bien Enitram qui a mis des couleurs dans cette journée, confirmant encore une fois que les rencontres entre copinautes, c'est vraiment chouette !!!

:-)

vendredi 25 novembre 2011

Le coucou du haïku : "Sur un pas danse"

Aujourd'hui pour ce coucou du haïku, Mamylilou et Alice nous invitent au bal....
Entrez donc dans la danse avec nous :-)




Parquet bien ciré
Et lumières tamisées
Vite emporte-moi

Doucement glissés
Dans un froufrou mousseline
Mes pas dans tes pas

Tango salsa slow
Nos coeurs valsent à l'unisson
Toi tout contre moi





mardi 22 novembre 2011

Jeu de mots

Après une parenthèse révoltée je reviens à un peu plus de légèreté...
Un peu d'humour dans un monde de brutes, cela ne peut pas faire de mal....

Il y a quelques mois déjà, j'ai publié un article qui disait mes essais -ratés- pour faire quelques photos d'oiseaux, de papillons et autres petites bêtes, plus capricieuses les unes que les autres...

Un jour, au cours d'un voyage en voiture, mon regard sagace (si, si...) a capté une inscription sur la paroi d'un camion... Pas d'appareil photo en mains, bien sûr...
Dès lors, je n'ai eu qu'une attente :  revoir "ce" camion....
A chaque sortie dans cette région, tous les sens en alerte, je guettais...
Jusqu'au jour où... récompensée par tant de vigilance, je l'ai vu...

Clic, clac ! Dans la boîte !

Eh bien non ! Je ne dois pas faire partie de la même famille que Lucky Luke...
J'avais coupé le camion en deux... !
Je ne vous dirai pas le M.... retentissant que j'ai poussé alors, dans la plus pure expression d'une violente déception... (j'cause bien quand même, non ?!.. ;-))


Il y a parfois des antagonismes qui surprennent et là j'aurais aimé vous le montrer...

D'autres occasions se sont présentées, mais jamais dans la situation adéquate pour que je fasse la photo : ou je n'avais pas mon appareil, ou le dit-camion roulait en sens inverse sur l'autoroute, ou... que sais-je encore... ?!
Ce Caillot-là avait décidé de me faire enrager, jusqu'au jour où...

Un ciel plombé, chargé de lourds nuages, pesait sur la Haute-Savoie.
Les premières gouttes apportées par l'orage s'écrasaient sur le pare-brise quand je l'ai vu, là, gentiment stationné...
Aussitôt, dès que mon chauffeur alerté par mes cris frénétiques a pu s'arrêter, j'ai sauté du véhicule tel un diable hors de sa boîte et, après une centaine de mètres, sous les gouttes de plus en plus présentes, j'ai mitraillé la bâche de ce camion...


Vous avouerez que lorsque l'on s'appelle Caillot, la gestion du flux, paraît pour le moins originale... ;-)

En tout cas, malgré une allure un peu échevelée, j'étais contente d'avoir finalement pu photographier cette association étonnante de mots.
Je pouvais enfin vous proposer cet article à qui il manquait la chute depuis un bon bout de temps.

La pluie s'est mise alors à tomber sérieusement et vous pourrez constater ci-dessous que c'est dans un drôle d'état que j'ai rejoint la voiture...

Faut-il que je tienne à vous pour me mettre dans un état pareil... ;-)




dimanche 20 novembre 2011

Colère et impuissance


Une fois n'est pas coutume, il n'y aura pas de trait d'humour dans cette page... Ce midi j'ai entendu, pour la énième fois, le récit de la disparition et de la mort de la petite Agnès... et j'ai craqué.
Comme dans un journal intime, j'ai écrit mon cri du coeur... 



Aujourd’hui, j’ai envie de hurler !
Il n’a que 16 ans, ou tout juste 17 ... et il vient  de violer et de tuer une de ses camarades de classe...
Il y a une semaine ou deux c’est une petite fille qui est morte au coeur de son village, juste parce qu’elle a croisé le mauvais homme au mauvais endroit...
Mais quand l’horreur s’arrêtera-t-elle ?
Comment peut-on en arriver là... ?
Je suis bouleversée, horrifiée...
Avant de s’occuper de ce qui se passe sur la Lune ou sur Mars on ferait bien de s’occuper de ce qui se passe sur terre, autour de nous, et de voir comment remédier à tout ça. Je passe -et pourtant je ne devrais pas- sur les problèmes des sans-abri, mais aujourd’hui c’est toute cette violence qui m’assaille et me sape complètement le moral.
Comment a-t-on fait pour en arriver là ? Comment des gamins peuvent perpétrer et préméditer de tels crimes ??? Pourquoi ?
Et combien de fois entend-on dire qu’il s‘agit de récidivistes... ! Bien souvent ils sont condamnés, libérés pour bonne conduite puis à leur sortie ils recommencent, bien sûr...
Mais moi je rêve de leur couper les couilles !!! Passez-moi l’expression, mais si on ne peut plus leur couper la tête autant les empêcher à tout prix d’avoir envie de recommencer...
Je crie mon écoeurement, mon découragement, ma tristesse...
J’ai des enfants, des petits-enfants... Quel monde décadent est-on en train de leur construire. Que va-t-on leur laisser ???
J’ai vécu l’époque heureuse où nous pouvions jouer tranquillement au milieu de la rue sans risquer de se faire renverser par un chauffard, j’ai vécu l’époque où l’on pouvait faire de  l’auto-stop sans avoir peur d’un cinglé, j’ai vécu l’époque où je pouvais courir seule dans la campagne sans regarder avec angoisse derrière moi... 
Tout ceci est impossible aujourd’hui.
Que va-t-il rester à nos enfants... ?
Aujourd’hui je crie ma rage, mon impuissance aussi...
Je pense à cette famille qui pleure une enfant et qui ne peut rien contre l’injustice d’une mort atroce à un âge où l’on a des rêves, des espoirs et tant de désirs...
Je pense aussi à cette autre famille qui sera victime de l’opprobre générale... Comment vivre en sachant que son propre enfant est un monstre... Comment réagir face à lui ? Quelle atroce culpabilité que rien, jamais, ne pourra guérir...
Je me sens si mal par toute cette douleur...
Y a t-il une réponse à ces «pourquoi» ?
Y a t-il une réponse à ces «comment» ?
Je suis si triste aujourd’hui, si choquée que j’avais besoin de cracher cette douleur.
Je ne suis rien, je ne peux rien et ça fait mal...




Christine a écrit aussi :

Crimes et folies 
La vie ne tient qu'à un fil
Rage et désespoir











L'histoire des pompiers

Ce dimanche avait été bien agréable et une promenade nous tentait après le bon repas pris en famille.
Nous décidons donc de faire une balade dans le parc du château de Grouchy  à Osny (Val d'Oise).
Les arbres sont superbes, les parterres magnifiques.

Le bâtiment des anciennes écuries que l'on devine derrière la haie, à droite sur la photo, nous attire alors...

... et nous découvrons qu'il abrite le musée départemental des sapeurs pompiers du Val d'Oise....


Une visite s'impose pour ce musée installé en 1999 dont la collection (qui présente du matériel et des tenues du 18 ème à nos jours) se répartit sur 1200m2 d'exposition.


A droite de la vitrine, pompier de la garde nationale (1830)
Notre guide est passionnant, car passionné...
Au fil des vitrines qui présentent différentes tenues selon les époques, il nous raconte l'histoire des pompiers.

Au Moyen-âge, pour éviter la propagation des feux, les hommes "sapaient le feu" , c'est à dire qu'ils isolaient le foyer en abattant les bâtiments (en bois) qui se trouvaient autour.

Au Moyen-âge dans les villes et les villages, les maisons contiguës en bois et en chaume sont la cause d'incendies ravageurs.
La lutte contre ces incendies incombe aux habitants.
Les prostituées quant à elles sont tenues par le gouvernement de coopérer sous peine d'amende. Elles sont souvent aidées par une corporation bien éloignée de la leur : celle des moines.
Le transport de l'eau dans des seaux de toile, se fait à la chaîne de la main à la main.




Tenue de feu (1830) et tenue de parade (1855)
Ici, une anecdote :  pour protéger les hommes allant au feu, on arrosait leurs vêtements. La chaleur des brasiers provoquait ensuite une évaporation de l'eau d'où l'expression "fumer comme un sapeur".


Tenues de parade 1885 et 1895


Pompe à bras refoulante. Manoeuvre effectuée par 8 hommes....


Une importante collection de casques... dont ceux avec cimier, ceci pour mieux protéger les hommes qui souvent, dans le "feu de l'action", risquaient de heurter les passages de portes basses...



La profession se féminise... Les femmes pompiers sont souvent médecins ou infirmières

Ci-dessous le texte d'information pour cette vitrine :

En France, c'est en 1973 à Barentin (Seine-Maritime) que Françoise Mabille devient la première femme Sapeur Pompier Volontaire. Aucun statut ne les reconnaît encore à cette époque. Le décret du 25 octobre   1976 précise que "les corps de Sapeurs Pompiers peuvent se composer de personnels tant masculins que féminins."
Il stipule que les femmes ne doivent intervenir que dans les tâches peu pénibles (par exemple aux ambulances) et que leur engagement sur des opérations importantes reste exceptionnel.
Trente ans plus tard, 25000 femmes représentent plus de 10% des effectifs des soldats du feu français.
Elles sont maintenant professionnelles ou volontaires, accèdent à tous les grades, possèdent les mêmes qualifications (et donc les mêmes fonctions) que leurs homologues masculins.
Deux femmes Sapeurs Pompiers sont déjà décédées en service commandé.



Mais le chien de mes parents fatigue et la pompe à bras (à l'origine du mot "pompier) ne l'intéresse pas beaucoup. Il aurait préféré gambader dans les feuilles et les faire voler avec ses p'tites papattes...



Il nous suivra pourtant au cours de notre découverte des différents véhicules... Ceux tirés par des chevaux puis les premiers motorisés...



Jusqu'à la seconde partie du XIXème siècle, tout véhicule de la garde nationale est de couleur vert foncé ou vert armée, couleur qui rappelle le vert militaire de la brigade militaire de Paris.
C'est l'Angleterre et ses véhicules rouges qui donne le ton. La France adopte le modèle de ses voisins. Cette nouvelle couleur rouge est bien plus repérable et limite le nombre d'accidents.


Une belle collection


Il ne faut pas oublier que les pompiers ne sont pas que des soldats du feu. Ils sont très souvent appelés pour intervenir sur les lieux d'accident pour secours à la personne; sauvetages sur terre ou en plongée.

Ce scaphandre utilisé entre 1942 et 1960 rappellera sans doute à plusieurs d'entre vous une célèbre scène d'un des albums de Tintin.
Aujourd'hui les équipements ont drôlement évolué. Heureusement pour les hommes... Mais je vous avoue que j'ai été très étonnée de voir cette date, 1960, indiquée sous ce lourd scaphandre... 1960... C'était hier...


On a tous entendu la sirène des pompiers en se demandant ce que ces appels signifient. En voici la précision.
D'autre part, si l'on entend chaque premier mercredi (ou jeudi) du mois la sirène hurler à midi, c'est tout simplement pour une vérification régulière de son bon fonctionnement.


Après cette visite, on a tout loisir de s'asseoir dans les allées du parc et de penser à ces hommes et ces femmes qui parfois laissent leur vie pour nous sauver.
Je vous recommande l'article que notre amie Autourdupuits a écrit en leur honneur ainsi que celui de Martine27  qui connaît bien le milieu des casernes de pompiers pour y avoir vécu avec ses parents.

J'ajoute ci-dessous un lien à cet article :

J'ai découvert par hasard, en passant du blog de Fanfan à celui d'une de ses copinautes, un article relatant une intervention inhabituelle de la part des pompiers... Même si l'issue n'a pas été souriante, il est étonnant de voir ce à quoi les hommes "du feu" peuvent être confrontés...
Allez donc lire l'article de Tatiana....


Mon article, quoique dense est loin de tout vous dire.... Si le sujet vous intéresse, je vous recommande la visite de ce musée...

***

J'ajoute une information que m'a donnée Martine27 dans son commentaire à propos de l'origine de l'expression "décaler" qu'utilisent les pompiers :
"Lorsque les pompiers partent en intervention, dans le jargon professionnel, on dit qu'ils décalent, c'est en référence à la cale en bois qu'ils devaient enlever de sous les pneus des anciens véhicules."