dimanche 12 décembre 2010

Une de mes madeleines...



Je suis toujours à la recherche de l'inspiration... mais après la petite énigme à laquelle vous avez été nombreux à participer, il faut bien que je passe à autre chose....

Il y a quelque temps, j'avais écrit un court texte qui correspond tout à fait à mon humeur du moment et si vous avez du temps vous pouvez toujours jeter un coup d'oeil ici...
Mais quoiqu'il en soit, il faut avancer et j'ai envie aujourd'hui de vous raconter une de mes madeleines de Proust, comme on dit si bien...

Il y a quelques jours nous avons reçu un couple d'amis avec leur maman que je ne connaissais pas. J'ai, durant la soirée, beaucoup discuté avec elle, apprenant que dans sa vie de jeune femme elle avait été modiste...
Quel joli métier !
Vous imaginez.... Créer des petits bibis pour les élégantes....
Il est rare maintenant de porter le chapeau en dehors des cérémonies ou à des occasions comme le 25 novembre où on fête les catherinettes comme nous en a si joliment parlé Michelaise...
Mais il faut avouer que les femmes d'hier étaient bien belles et très féminines avec leurs beaux chapeaux. J'ai retrouvé une photo de la tante de mon compagnon, également modiste. Cette tante Irène est bien jolie, vous ne trouvez pas ...?!



Toujours est-il qu'au cours de notre soirée entre amis, au nom de "modiste" les souvenirs ont afflué en ma mémoire....

Un 4 octobre, mes parents se sont mariés... Ce même jour, des amis de mes grands-parents se mariaient également...

Mes grands-parents maternels

Si mes parents n'avaient qu'une vingtaine d'années à l'époque, ce couple d'amis convolait en justes noces à plus de 50 ans. En effet ils s'étaient rencontrés très tard, ayant consacré leur vie à soigner leurs parents respectifs.
Mademoiselle Simon, devenue madame Duprey, travaillait alors comme modiste pour le grand magasin "Le Printemps" de Paris. Elle vendait aussi ses créations sur le marché de Levallois-Perret.

Ma grand-mère et son amie madame Duprey

Régulièrement mes parents recevaient ce couple d'amis et pour nous, les enfants, c'était toujours un peu la fête... Madame Duprey qui n'avait jamais eu d'enfants nous gâtait en nous apportant de menues choses qui valaient pour nous de véritables trésors : des coquillages que son neveu lui avait envoyés de Nouméa, des rubans, des cartes postales et autres babioles sans valeur mais qui pour nous, bien rangés au fond d'une petite boîte, constituaient notre caverne d'Ali-Baba.
De gauche à droite, maman portant ma petite soeur dans les bras, ma grand-mère paternelle, madame Duprey, la modiste, et mes grands-parents maternels.


Mais il y avait aussi -et c'était incontournable- le paquet de gâteaux Paille d'Or... Quel régal et quel souvenir... Je ne peux voir un paquet de gaufrettes à la framboise sans retrouver la petite silhouette fragile de madame Duprey (qui arrivait toujours chapeautée) et celle, élancée, de son mari.


Monsieur Duprey a vécu jusqu'à 100 ans et 6 mois...
Dans leur appartement de Montrouge, il nous a souvent fait la démonstration de sa bonne santé en faisant des tractions avec une barre installée entre les montants d'une porte et son grand plaisir était aussi de nous "parler" anglais...
 Ils avaient l'habitude de passer des vacances à Jersey et à table, sous nos yeux ébahis d'enfants, il nous nommait les objets avec un accent qui ferait peut-être sourire aujourd'hui : spoon, knife...
Ils étaient adorables. Je les aimais beaucoup et ils font vraiment partie de mon enfance...

J'ai d'autres images, d'autres senteurs qui me renvoient inévitablement en enfance :
- Les troènes en fleurs et leur parfum, c'est la rue de Villerville où nous jouions enfants pendant les vacances.
- L'odeur de ma Ricoré du matin me ramène également à Villerville lorsque nous descendions prendre le petit déjeuner. L'odeur de chicorée embaumait alors la cuisine de madame Oubril.
- Et puis les barres chocolatées que mon oncle Sylvain nous rapportait à chaque visite à la maison. Des Nuts achetés sans aucun doute dans un café/tabac car je n'ai pas oublié leur goût de fumée de cigarette très caractéristique...

Il y a d'autres souvenirs sûrement, d'autres moments, où un petit rien suffit pour faire un tilt dans ma mémoire... , mais ce serait trop long...

Et vous ?

Que diriez-vous de me raconter, de nous raconter votre madeleine de Proust....

Essayez de jouer le jeu et plongez dans vos souvenirs. J'ai hâte de vous découvrir un peu plus...

Cartes postales anciennes scannées -ainsi que les photos de famille- par mon père qui a participé activement à la recherche d'images pour me permettre d'illustrer cet article.
Un grand MERCI à toi papa !


Je ne résiste pas au plaisir d'ajouter cette photo du mariage de mes grands-parents. Mes parents se sont pris au jeu de cet article et c'est maman qui a retrouvé et vient de m'envoyer cette photo aux nombreuses têtes chapeautées. MERCI maman !



J'ajoute à cette petite page de souvenirs, le joli texte que Vivi m'a envoyé dans un com. Elle l'avait fait paraître sur son blog, mais vous ne l'aviez peut-être pas lu... 
Merci Vivi pour ces beaux souvenirs de modiste...

L’ atelier de la Modiste

Rue Royale, il y a un magasin attirant. Une belle modiste y expose de jolis chapeaux posés sur des pieds noirs en bois tourné.
Des bibis à voilette, des coiffes en tulle.
Des chapeaux de pailles tressées garnis de fleurs ou de fruits.
Des toques en fourrure, des cloches en feutre.
Des voiles de mariée et leur diadèmes de princesses. Des crêpes pour les deuils.
Dans l’air, flotte un parfum de muguet.
L’endroit est meublé avec goût.
Des psychés font face à deux jolies coiffeuses Napoléon III. les chaises sont assorties. Un canapé, des bergères en velours bleu-roi. Des petites tables rondes, des revues de mode, des bonbonnières, des napperons crochetés, des bouquets de fleurs en soie. Aux murs des gravures reproduisant les roses de Redouté. Cette pièce ressemble à un boudoir.
Tout respire la femme et sa coquetterie.
Au fond de la boutique, un paravent chinois camoufle une porte donnant sur l’atelier.
Groupées autour d’un Godin pour ne pas avoir froid aux doigts. Dans une odeur de vernis, de colle et de café réchauffé. Quatre ouvrières et une apprentie travaillent sur des calottes en bois.
Sur ces billes représentant une tête, elles placent des garnitures sur des bases en graminées séchées recouvertes de tissus.
L’une pose des plumes, la seconde arrange des fleurs et des feuilles, la troisième passe un ruban. L’apprentie aide la quatrième, elles attachent un oiseau stylisé sur une grande capeline
En hiver, elles confectionnent les chapeaux d’été. L’été elles cousent les chapkas et les bérets.
Il y a des commodes avec de grands tiroirs remplis de fournitures, des rubans, des aiguilles, des boutons, des bobines de fils, des fanfreluches diverses.
La vie n’est pas facile pour la jeune apprentie, elle est souvent considérée comme la bonne à tout faire. Elle travaille six jours sur sept. Parfois la modiste lui demande de venir le dimanche matin, avant la messe, pour balayer, ranger et faire le ménage. Elle doit arriver avant les ouvrières. En hiver elle nettoie et allume le feu.
Ensuite elle prépare la soupe au thym et à l’ail. Ce breuvage a des qualités appréciées de toutes et surtout de la patronne. Il protége ses filles des angines, grippes, bronchites et autres problèmes intestinaux.
L’été elle prépare la « surette » c’était un potage rafraîchissant à base d’oseille, de pain, d’œuf et de crème fraîche que les ouvrières boivent goulûment en pestant contre le soleil qui les brûle au travers de la verrière.
Elle apprend à façonner les formes. Elle amidonne les étoffes, repasse les feutrines ou les dentelles. Elle coud les perles ou les plumes sous l’œil attentif et pas toujours gentil de l’ainée des ouvrières qui se prend pour la « chef ».
La modiste l’envoie faire des livraisons. Elle aime ces courses. Cela change des travaux ingrats.
Toutes les bourgeoises de la ville portent des chapeaux. Elles laissent souvent un sou dans la main de la petite.
La jeune fille s’arrête à l’épicerie et s’offre quelques friandises.
Sur le chemin du retour. Elle rêve à son avenir. Elle a la tête pleine de projets.
L’année prochaine elle commencera à travailler réellement sur les chapeaux, elle connaîtra tous les stades de la confection. Quand elle se sentira prête. Elle demandera la permission de passer le concours de l’atelier. Elle fabriquera le plus original, le plus monumental chapeau pour les Catherinettes. Il sera tellement beau qu’il sera exposé en vitrine. Elle deviendra première ouvrière. Elle recevra un bon salaire.
Elle économisera. Elle achètera un atelier. Elle deviendra célèbre. Ses chapeaux coifferont les plus belles femmes du monde entier.
Dans l’atelier de ses rêves il n’y a pas d’hiver.
La route n’enseigne pas ce qui l’attend à l’arrivée...
Vividecateri


















93 commentaires:

  1. J'aime énormément ton billet Oxygène. Ce souvenir si tendre pour Mme Duprey et son mari. Et ce gaufrettes... oui, oui, je les connais. Je n'aurais pas le temps avant de partir de te raconter une de "mes madeleines". J'en suis désolée.
    GROS BECS.

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  2. Tu es gentille d'être passée MARITÉ et ce n'est pas grave que tu ne puisses pas me raconter une de "tes madeleines".
    Je sais que tu auras plein d'autres choses intéressantes à nous raconter à ton retour.
    Gros bisous à toi !

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  3. Tu dis que les femmes portent moins le chapeau, suis pas d'accord Sylvie, je dirais que leurs formes et couleurs ont changé, j'exposais ce samedi des photos avec une amie qui elle montraient robes et chapeaux justement créent pas ses soins, en tout cas chapeau pour ton article, je fouillerai dans ma mémoire s'il traine une madeleine avant de prendre de la brioche Bisous

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  4. Ton article est un délice
    j'ai croqué moi aussi ces gaufrettes et j'en reste gourmande
    Les femmes étaient bien élégantes autrefois,elle savaient porter les tenues de circonstance, avec le temps je vais réfléchir pour poursuivre ton idée , bien que les clichés et souvenirs pour beaucoup effacés de ma mémoire !!
    Bisous et bonne journée
    Mamylilou

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  5. un vrai bonheur,
    ton billet,
    de jolis mots ,
    plein de tendresse,
    des souvenirs émouvants,
    qui surgissent du fond du coeur,
    et qui font revivre, quelques instants, des etres aimés qui sont partis ( mais, pas vraiment)...
    merci, pour ce délicieux partage..
    trés bon lundi a toi,
    bisessss claire

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  6. Oh, le beau billet, Oxy, si délicat, si bien documenté !
    Et les "Paille d'or", dans leurs petits paquets en alu !
    "Allez, je n'en mange qu'un paquet" ; ou encore : "j'enlève délicatement les 2 couches de gaufrette et je garde la framboise pour la fin..."
    Ne faisais-tu pas cela, toi aussi ?

    J'ai retrouvé les "Paille d'or" il y a 4 ou 5 ans, dans l'une de ces périodes de ma vie où il faut que je grossisse puisque le moindre souci me fait perdre du poids, et, en cherchant dans le rayon des biscuits, je LES ai retrouvés, avec leur saveur incomparable et leur petit goût de carton, également...

    En revanche, et ne m'en veux pas, je ne pense pas que je jouerai au "jeu de la madeleine", je n'ai pas que des bons souvenirs de mon enfance et j'ai un peu de mal à y repenser, même après toutes ces années...
    Mais ne restons pas sur une note triste, merci pour ces merveilleux "Paille d'or", Oxy !

    Je t'embrasse.

    Norma

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  7. Merveilleux souvenirs de l'enfance souvent animés par la rencontre imperceptible d'une odeur.
    C'est toujours ainsi pour ma part! Les troènes,je connais bien, il y en avait un chez ma grand mère dans son jardin que je considérais comme celui d'Eden. J'étais autorisée à tout faire.Il avait le chien Tarzan, que ma maman me demandait de repousser mais moi je l'adorais et le matin il venait me réveiller avec un grand coup de lèche!!!!
    Je ferai un petit quelque chose dans les Idées, cela m'inspire, il faut trouver l'instant.
    Merci pour ouvrir ainsi les portes de l'enfance.
    Bonne semaine

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  8. on texte me parles Oxxy car ma maman avait été modiste dans sa jeunesse et elle portait fort bien le bibi crânement sur le côté comme sur ta photo...
    Elle est bien jolie ta madeleine !
    Bises
    Marine

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  9. Modiste ... Le mot me fait invariablement penser à ma tante Colette qui apportait un souffle de vie parisienne et aussi un côté " merveilleux " dans la maison lotoise ...

    Une de mes madeleines ?
    Elle est gourmande et a le goût de LA chocolatine du dimanche, offerte par mon papy-gâteau à mes deux copines, ma soeur et moi ...

    Je n'en parle pas plus, tu comprendras, Sylvie ... Les souvenirs sont parfois trop difficiles à assumer et je préserve égoïstement cette précieuse " madeleine " pour moi.

    Une petite anecdote : lorsque je suis arrivée dans le Berry, et encore maintenant, le nom de " chocolatine " ne disait vraiment rien ici aux boulangers-pâtissiers et aux " autochtones " ; pour eux, c'était un pain au chocolat, alors que ce dernier représente pour moi un pain au lait fourré de chocolat.
    " Je persiste et signe !
    Rien ne vaut une chocolatine ! "
    Dicton du jour ;-))

    Merci pour ce billet délicieux, par bien des côtés ...
    Bisous, Sylvie.

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  10. les pailles d'or ! pendant les vacances on allait les acheter à "l'usine" de Saint Michel Chef Chef, le jeu : les faire coulisser pour lècher la framboise !
    l'odeur des troènes aussi, un dessert l'hiver pommes et noix, on se repasse le casse noix, ça dure longtemps et on parle de tout et rien...les goûters pain beurre et chocolat rapé.
    le cinéma "de quartier" le dimanche après midi...
    je laisse un peu de place sinon je rempli la page.
    bisous de josette

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  11. Coucou GÉRARD, tu bluffes.... Je sais que tu es incapable de prendre de la brioche avec tout le sport que tu fais... Un cycliste ça a le ventre plat et... ça porte aussi un drôle de chapeau... ;-)
    De ce côté-là, la mode si elle n'est pas toujours esthétique, est tout au moins incontournable. Sécurité oblige...
    Bises à toi et bonne journée !

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  12. Ça me ferait plaisir que tu participes MAMYLILOU... Peut-être que des haïkus offrent une trop grande contrainte pour ce type de sujet mais je suis certaine que tu auras des idées à nous soumettre sous forme de prose.
    Je te fais de gros bisous et te souhaite une très bonne journée.

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  13. Bonjour LA FOURMI ! Merci pour ton gentil commentaire. Tu as raison quand tu dis que nos disparus ne sont pas partis tout à fait. Ce sont nos souvenirs qui les font vivre...
    Je te souhaite une très bonne journée et te fais de gros bisous.

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  14. Moi, je n'aime pas le goût des pailles d'or et il faut vraiment que je sois en manque de sucre pour en manger une ! (il paraît que Johnny Clegg n'aime pas ça non plus... je te raconterai)

    Par contre, dès que je vois un flocon, que je le sens sur ma peau ou que je respire l'odeur que revêt la nature surprise par la neige, je ne peux pas m'empêcher de revivre un moment partagé avec notre famille... Je ressens la neige dure à travers la bâche sous nos fesses et notre dos, je ressens nos rires à tous et notre bonheur partagé. Je revois le sourire de papa qui nous tirait avec plaisir et je revois cette photo que tu as prise et qui immortalise l'instant...

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  15. Chère NORMA, oh oui j'ai fait comme toi avec les "Paille d'or". Je laissais fondre la gaufrette sous la langue pour mieux déguster la framboise ensuite... Je le fais encore d'ailleurs quand l'occasion se présente...
    Bien sûr que je ne t'en veux pas de ne pas participer. Je m'en veux même d'avoir réveillé en toi des souvenirs douloureux. Je t'embrasse très fort en espérant te faire oublier le triste pour faire revivre le joyeux de ta vie.
    Très bonne journée à toi !

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  16. Bonjour LES IDÉES HEUREUSES !
    Je serai ravie de lire ta madeleine sur ton blog Martine. Comme toi les odeurs de mon enfance m'ont beaucoup marquée... C'est drôle que la mémoire imprime de tels détails...
    Passe une bonne journée. Gros bisous à toi !

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  17. Coucou MARINE D. Une maman modiste..., autant dire une fée.... Quel talent il faut pour créer un chapeau. ! Je ne suis pas douée de mes mains et j'admire toutes celles et ceux qui savent créer... Il me semble qu'il y a de la magie dans tout ça...
    Gros bisous à toi Marine et bonne journée !

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  18. Merci à toi pour ce précieux commentaire MIDOLU...! Je découvre au fil des commentaires qu'il y a d'autres souvenirs de modistes parmi nous : la maman de Marine D, ta tante Colette... Je trouve que c'est vraiment un beau métier, mais il n'est pas si facile de porter chapeau de nos jours. Je ne parle bien sûr ni de bonnets ou bérets que l'on porte plus facilement en hiver, mais de joyeux bibis qui donnent un air si habillé...
    Le mot "chocolatine" me plaît bien. On ne l'entend pas chez nous en Normandie, ni même en région parisienne d'où je suis originaire. Il faut descendre vers le sud je crois pour le mot se mette à chanter joyeusement. L'entendre c'est déjà sentir le chocolat fondre sous la langue... Rêve de gourmande que je partage avec toi.
    Gros bisous à toi Midolu. Passe une très belle journée !

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  19. Coucou mon ASTHEVAL.... Ah oui, les glissades dans le chemin avec cette luge improvisée... Cette odeur de froid qui n'appartient qu'aux hivers blancs....
    Quant à Johnny Clegg et les gaufrettes...??? Il faudra que tu me racontes en effet.... Mais pour toi, je sais, côté gourmandise, rien ne vaut une mousse au chocolat... avec quelques petites tuiles aux amandes peut-être ???? ;-)))
    Gros bisous ma chérie !

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  20. N'hésite pas JOSETTE ! Remplis toutes les pages que tu veux dès lors que tu nous amènes de jolis souvenirs. Cela fait du bien à tout le monde...
    Moi aussi j'ai fait glisser la gaufrette pour mieux savourer la confiture de framboise ou, comme je l'écrivais à Norma, je faisais fondre la gaufrette sous ma langue pour profiter ensuite de la confiture. C'était drôle à manger les "Paille d'Or" car il y avait plein de façons de les déguster...
    Quant aux goûters pain-beurre et chocolat râpé, moi aussi j'ai eu ces goûters qui étaient ma foi délicieux...
    Merci d'avoir partagé ici un peu de tes souvenirs Josette.
    Je te fais de gros bisous et te souhaite une très bonne journée !

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  21. Ah, Oxygène, il y a tellement de tendresse dans cet article, lorsque tu parles de cette Mme Duprey... Modiste, c'est un beau métier - trop rare de nos jours : je cherche un joli chapeau que je pourrais porter tous les jours, et la tâche est très difficile, voire impossible !
    Je n'ai pas trop le temps de fouiller profond dans ma mémoire à la recherche de madeleine, alors voici la première chose à laquelle je pense :
    Parfois, dans des endroits totalement incongrus - typiquement le bus - des bouffées d'odeurs m'assaillent... Je ne saurais pas te décrire celle qui en particulier, me ramène en enfance, quand je serrais ma poupée dans mes bras : il y a peut-être du lait ou de la lavande, mais à chaque fois, je m'envole de bonheur !!
    Bisous

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  22. Coucou ma belle, Ton texte est très joli, Je suis très émue en le lisant car tu réveilles en moi beaucoup de souvenirs, des bons comme des mauvais. Mes Madeleines ne sont pas très joyeuses comme les tiennes!
    Je me souviens pourtant des crêpes aux raisins que faisaient ma grand-mère paternelle, le dimanche après-midi. Elles devaient être très bonnes mais chaque fois que j'y pense. J'ai un goût amer dans la bouche, car après ce goûter d'hiver, je devais mettre mon uniforme et mon père me ramenait au pensionnat pour 18h30, l'heure du salut. Une heure de route en voiture, j'étais malade car il conduisait brutalement et il fumait... Pas bons ces souvenirs... Mais je ne vais pas faire pleurer dans les chaumières...
    A suivre Bisous

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  23. Concernant la modiste...
    Voici un petit texte pour toi mon amie, pour illustrer ton bel article ... que j'avais écrit dans feu mon blog... Peut-être, t'en souviens-tu.???? Bisous et carpe diem


    L’ atelier de la Modiste

    Rue Royale, il y a un magasin attirant. Une belle modiste y expose de jolis chapeaux posés sur des pieds noirs en bois tourné.
    Des bibis à voilette, des coiffes en tulle.
    Des chapeaux de pailles tressées garnis de fleurs ou de fruits.
    Des toques en fourrure, des cloches en feutre.
    Des voiles de mariée et leur diadèmes de princesses. Des crêpes pour les deuils.
    Dans l’air, flotte un parfum de muguet.
    L’endroit est meublé avec goût.
    Des psychés font face à deux jolies coiffeuses Napoléon III. les chaises sont assorties. Un canapé, des bergères en velours bleu-roi. Des petites tables rondes, des revues de mode, des bonbonnières, des napperons crochetés, des bouquets de fleurs en soie. Aux murs des gravures reproduisant les roses de Redouté. Cette pièce ressemble à un boudoir.
    Tout respire la femme et sa coquetterie.
    Au fond de la boutique, un paravent chinois camoufle une porte donnant sur l’atelier.
    Groupées autour d’un Godin pour ne pas avoir froid aux doigts. Dans une odeur de vernis, de colle et de café réchauffé. Quatre ouvrières et une apprentie travaillent sur des calottes en bois.
    Sur ces billes représentant une tête, elles placent des garnitures sur des bases en graminées séchées recouvertes de tissus.
    L’une pose des plumes, la seconde arrange des fleurs et des feuilles, la troisième passe un ruban. L’apprentie aide la quatrième, elles attachent un oiseau stylisé sur une grande capeline
    En hiver, elles confectionnent les chapeaux d’été. L’été elles cousent les chapkas et les bérets.
    Il y a des commodes avec de grands tiroirs remplis de fournitures, des rubans, des aiguilles, des boutons, des bobines de fils, des fanfreluches diverses.
    La vie n’est pas facile pour la jeune apprentie, elle est souvent considérée comme la bonne à tout faire. Elle travaille six jours sur sept. Parfois la modiste lui demande de venir le dimanche matin, avant la messe, pour balayer, ranger et faire le ménage. Elle doit arriver avant les ouvrières. En hiver elle nettoie et allume le feu.
    Ensuite elle prépare la soupe au thym et à l’ail. Ce breuvage a des qualités appréciées de toutes et surtout de la patronne. Il protége ses filles des angines, grippes, bronchites et autres problèmes intestinaux.
    L’été elle prépare la « surette » c’était un potage rafraîchissant à base d’oseille, de pain, d’œuf et de crème fraîche que les ouvrières boivent goulûment en pestant contre le soleil qui les brûle au travers de la verrière.
    Elle apprend à façonner les formes. Elle amidonne les étoffes, repasse les feutrines ou les dentelles. Elle coud les perles ou les plumes sous l’œil attentif et pas toujours gentil de l’ainée des ouvrières qui se prend pour la « chef ».
    La modiste l’envoie faire des livraisons. Elle aime ces courses. Cela change des travaux ingrats.
    Toutes les bourgeoises de la ville portent des chapeaux. Elles laissent souvent un sou dans la main de la petite.
    La jeune fille s’arrête à l’épicerie et s’offre quelques friandises.
    Sur le chemin du retour. Elle rêve à son avenir. Elle a la tête pleine de projets.
    L’année prochaine elle commencera à travailler réellement sur les chapeaux, elle connaîtra tous les stades de la confection. Quand elle se sentira prête. Elle demandera la permission de passer le concours de l’atelier. Elle fabriquera le plus original, le plus monumental chapeau pour les Catherinettes. Il sera tellement beau qu’il sera exposé en vitrine. Elle deviendra première ouvrière. Elle recevra un bon salaire.
    Elle économisera. Elle achètera un atelier. Elle deviendra célèbre. Ses chapeaux coifferont les plus belles femmes du monde entier.
    Dans l’atelier de ses rêves il n’y a pas d’hiver.
    La route n’enseigne pas ce qui l’attend à l’arrivée...
    Vividecateri

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  24. J'espère ne pas avoir fait bloguer tes commentaires avec tout ce texte... Tu peux l'enlever si tu le désires... bisous
    Vivi

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  25. Merci pour vos madeleines ...

    Une émotion particulière en subtilisant un morceau de la tienne, Vivi ...
    Et non, ce n'est pas trop long ! C'est au rythme de la vie, qui s'écoule ...

    Bises, pour toutes et pour tous.

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  26. Que ce récit est charmant, raconté avec sensiblité et élégance. Ton regard attendri sur ce vieux couple est tellement affectueux.
    Quand j'ai vu les pailles d'Or, j'ai repensé à l'utilisation "nouvelle cuisine" que j'ai découverte dans un restaurant Nantais : avec du camembert... cela semblait étrange mais c'était assez réussi. Pourtant, il ne faut pas exagérer l'exotisme et je crois que je préfère mon camembert nature !
    Je n'avais pas trop d'inspiration pour parler de ma madeleine, alors j'ai lu les commentaires ! un vrai bonheur ces commentaires. Du coup cela m'a inspiré quelques éclairs de madeleine : l'odeur de la neige dont parle Astheval, elle est tellement magique cette odeur. Mais si rare sous nos climats que je ne saurais me l'approprier. Par contre, j'ai pensé à cette odeur de feu de cheminée, celle qu'on sent de dehors quand il fait bien forid et qu'on se rapproche de la maison : elle est discrète et si accueillante.
    Un gateau lié à l'enfance pour moi ce serait plutôt les Chamonix Orange de chez l'Alsacienne... un biscuit "de luxe" à l'époque des tartines de pain et de chocolat. On passait devant l'usine l'Alsacienne tous les lundis matins pour partir en pension ! Quand on arrivait à l'Alsacienne, l'embouteillage commençait et la rentrée sur la ville était difficile, avec l'angoisse d'arriver en retard. Maintenant les Chamonix Orange sont fabriqués par LU et, j'en ai goûté récemment, c'est trop sucré ! Je préfère les nonnettes.
    Midolu, moi aussi je dis la chocolatine, et j'ai parfois droit à une air interrogatif !!
    En revanche, pas facile de faire glisser les 2 morceaux d'une paille d'or l'un sur l'autre ! ça colle trop. Par contre avec des gaufrettres gringoire, en les gardant un peu dans la main avant pour ramollir le fourrage, on peut d'abord appuyer délicatement sur les deux parties de la gaufrette pour faire sortir sur les côtés la crème à la noisette, on lèche tout autour, et puis on fait glisser les deux partis l'une sur l'autre . Miam... voilà un bon souvenir aussi.

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  29. PS Koka, l'odeur de ta poupée Corolle pour moi est aussi une vraie madeleine !! le précieux souvenir de ces heures irremplaçables de l'enfance de sa petite fille...

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  30. Michelaise, même combat pour la reconnaissance de la chocolatine ! ;-))

    Le " glissement " des gaufrettes (au praliné pour moi), prélude presque aussi plaisant que la dégustation ...

    Quant aux poupées Corolle, je viens d'en recevoir une aujourd'hui destinée à une de mes petites filles ! Mais cette madeleine est un peu éventée, les poupées sont fabriquée en Chine maintenant ...

    Finalement, nous partageons des madeleines ! :-)

    Bises

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  31. Bonjour chère Sylvie,
    Ma maman aurait aimé être modiste; elle a été modestement agricultrice : elle portait un chapeau de paille dans les champs ...
    J'aurai pu rechercher des photos pour jouer le jeu avec toi, mais je fais une pause (santé impose).

    Je tenais à te faire un coucou et reviendrai pour les souhaits de Noël.

    Bises et @ bientôt.

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  32. Anonyme précédemment, c'était Myriam.

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  33. Bonjour, pas ouvert (pas envie) la boîte à madeleines mais je puis t'assurer qu'avec mes petits-enfants, j'en confectionne beaucoup pour qu'ils puissent ouvrir la leur avec émotion !
    Bises

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  34. émouvants souvenirs si bien contés...
    en ce moment, mes filles sollicitent beaucoup de ces récits... ça m'inquiète, ont-elles peur que je m'enfuie en les emportant...?!!
    allez, il faut bien que je m'y mette je vais sans doute pas tarder à être grand-mère, faut prendre le pli...!!! ;o))
    doux bisous au soleil rasant de la fin du jour, déjà...

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  35. C'est joli ce que tu dis à propos de ta poupée Koka et avec tes souvenirs me revient aussi en mémoire ce doux parfum de caoutchouc que ma propre poupée avait. J'aimais il est vrai enfouir mon nez dans son cou et sentir ses cheveux me chatouiller...
    J'ai l'impression que les odeurs sont ce qui reste le plus en nos mémoires.
    Merci de nous avoir raconté ta madeleine Koka ! Bisous à toi !

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  36. Pas question que j'enlève ton texte VIVI.... :-)
    Je sais déjà que Midolu et d'autres peut-être l'ont lu dans les coms. Mais, pour que plus de lecteurs en profitent, je l'ai ajouté à ma page. Il colle vraiment bien à mon récit de souvenirs et je suis contente que tout le monde puisse le lire...
    Merci de l'avoir recherché et de me l'avoir envoyé.
    Je te fais plein de gros bisous !

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  37. MICHELAISE, la recette "Paille d'or" camembert m'a bien amusée mais j'ai surtout adoré ta technique pour déguster les gaufrettes Gringore.... Mais oui..., faire glisser les deux gaufrettes pour lécher ensuite la crème pralinée... Je suis sûre que nous sommes nombreux à avoir fait ça...
    Merci de nous avoir confié tes souvenirs, c'est gentil.
    Je te souhaite une très bonne soirée.

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  38. Merci d'être venue MYRIAM malgré tes problèmes. Repose-toi bien pour pouvoir bientôt profiter des fêtes en famille.
    Je te fais de gros bisous.

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  39. MOUN, je suis sûre que leur boîte sera pleine de belles images qui seront pour eux de très beaux souvenirs.
    Bises et belle soirée à toi !

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  40. Tu es trop gentille ma Joséphine, Je suis ravie te t'avoir fait plaisir. Merci de publier mon petit texte avec ton bel article . Je suis toute fière maintenant! Et aussi toute émue de partager avec toi. C'est quelque chose! Cela nous lie un peu plus...Bisous de tout cœur en toute amitié, carpe diem et bonne nuit... Vivi

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  41. Un bien beau récit chère oxygene agrémenté des superbes photos, j'ai récupéré à la mort de mon père, sa boîte de photos où il y en a plein d'anciennes en noir et blanc, j'aime les regarder.

    Je me suis permises de prendre une de tes madeleine car j'avais rendez-vous avec un certain Mr Proust. ;o))

    Gros bisos et belle soirée.

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  42. Les chapeaux, le métier de modiste, les boutiques où l'on pouvait se fournir des accessoires indispensables à toute sortie en ville.

    Les gants, tout aussi importants que les chapeaux.

    Une femme ne montrait pas ses mains... je trouve cela si incroyable aujourd'hui.

    Pourtant, ce n'est pas si vieux, cette obligation de porter chapeau (ou un foulard noué, j'en ai mis autrefois) et gants...

    Nous avons oublié.

    Ma madeleine à moi ? Peut-être la boîte d'ovomaltine dont on parfumait le lait chaud...

    Bisous tout plein pour toi.
    A très bientôt... et grand merci pour ce billet plein de souvenirs.

    (Merci aussi pour les mots de Vivi.
    et un gros bisou pour elle en passant)

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  43. Un bien beau billet Oxygène que j´ai lu avec plaisir, me rappelant ça et là moi aussi, des souvenirs, en lisant les tiens.

    Merci, bonne semaine.

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  44. MAMALILOU, ii me semble que tu as le temps d'être grand-mère, mais tes filles ont raison, il n'est cependant jamais trop tard pour engranger les souvenirs...
    Bisous à toi !

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  45. Tu peux être fière ma VIVI car ton texte est vraiment très beau. Ça aurait été dommage de ne pas le montrer...
    Je t'embrasse très fort !

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  46. Que c'est romantique LAUDITH, un rendez-vous avec Mr Proust... ;-)
    Les photos anciennes sont toujours agréables à regarder car elles portent maints souvenirs. mais je me dis que sur certaines que mes parents m'ont données il faudrait que j'inscrive vite sous leur dictée les noms des différentes personnes photographiées. On oublie si vite ces détails...
    Gros bisous à toi Edith en espérant que tu vas bien.

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  47. Bonsoir QUICHOTTINE, les chapeaux sont rares mais tu as tout à fait raison, les gants le sont également... Ils protègent du froid mais ne sont plus là pour dissimuler ...
    Les temps changent vite et je trouve qu'il est bon de se rappeler ces modes un peu surannées, qui étaient belles mais parfois peu pratiques...
    Merci pour ta madeleine Ovomaltine Quichottine.
    Je te fais de gros bisous.

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  48. Adorable...(sérieux)....d'un autre côté, je ne mangerai jamais plus ces gaufrettes quatre par quatre ...non....plus jamais, ou je ne rajouterai plus rien dessus :) Bisou

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  49. Merci de ta visite ALBA.
    Les souvenirs sont comme ça... Ils en appellent souvent d'autres.... Un simple mot suffit parfois... Si j'ai ranimé en toi des souvenirs, j'espère que ce sont des images agréables.
    Bonne soirée à toi !

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  50. Mais CHIC, voyons... !!! En tant que gentil copinaute solidaire de ses copines, tu dois absolument tester la gaufrette framboise au camembert de Michelaise... ;-)))
    Bises à toi et bonne soirée euh... je voulais dire : Bon appétit ! ;-)

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  51. j'adore ta "madeleine" de Proust! avec les photos
    quel beau métier: "modiste "!j'aime les chapeaux 'comme tu as pu le voir et j'aimerais bien que la mode revienne pour en porter.

    Le texte de Vivi est superbe!
    Je vais essayer de remonter le temps un de ces jours!
    Gros bisous

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  52. Coucou FANFAN ! Oh oui, j'ai eu la chance de voir à quel point tu aimes les chapeaux... Je crois que tu pourrais en porter chaque jour un différent pendant... des semaines...
    Oui le texte de Viv est beau et je suis contente d'avoir pu le placer après mon petit article pour que beaucoup puissent l'apprécier à leur tour.
    J'espère que tu es en pleine forme Fanfan et je te fais de gros bisous.

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  53. C'est lassant tu as encore raison...pas de brioche oups. Bisous

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  54. C'est vrai que nos grand-mères ne sortaient pas sans être chapeautées,gantées.
    Elles ne sortaient pas en cheveux comme on disait!
    Eh bien moi je porte toujours un chapeau.
    Pour la pluie,l'hiver pour me tenir chaud et l'été pour me protéger un peu car je suis toujours dehors et je ressemblerais à une vieille pomme ridée!!
    Et comme je déteste les parapluies cela protège un peu tout de même
    Je me souviens de la modiste de ma ville j'adorais passer devant son magasin
    De nos jours on trouve encore de superbes chapeaux au Bon marché et puis chez quelques créateurs.
    J'ai beaucoup aimé ton billet un brin nostalgique que je découvre un peu tard mais en ce moment je joue beaucoup au Père Noël et cours un peu partout!!
    Bonne journée

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  55. Que j'aime cette remarque GÉRARD.... : "Tu as encore raison..."
    Tu es vraiment quelqu'un de très réaliste et de très perspicace... ;-)))
    Je crois que je vais encadrer cette phrase et l'afficher dans ma cuisine pour que tout le monde en profite... ;-)
    Bisous à toi et bonne journée au chaud (ici -8° ce matin...)

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  56. Bonjour AUTOURDUPUITS ! Comme toi je n'aime pas les parapluies, mais je n'aime pas porter le chapeau non plus... Cela ne me va pas et lorsque je retire le bonnet ou l'éventuel béret que je porte, je ne ressemble plus à rien. Comme j'ai le cheveu plutôt maigre, ça écrabouille tout ce que j'ai sur la tête et le résultat n'est pas joli, joli... ;-)
    En tout cas, tu es sympa d'être passée entre deux obligations de Père Noël... Comme toi, et comme nombre d'entre nous, je cours les magasins en ce moment pour les dernières emplettes. Je suis toujours en retard... Il faut croire que voir la date "fatidique" approcher me stimule... ;-)
    Bises à toi et bonne journée.

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  57. C'est sûr que pour la question des chapeaux, c'est plutôt le bonnet bien enfoncé jusqu'aux yeux que je porte en ce moment !
    Sinon, j'ai mon chapeau quand je monte en amazone !
    Je vais faire un tour dans les vieux albums photos de la famille... voir s'il y a des chapeaux rigolos !

    En ce qui concerne les "pailles d'or", j'adore ! Comme les p'tits Lu qu'on grignote d'abord en commençant par les coins, les pailles d'or, je les mangeais "ligne par ligne" !
    A signaler aussi que j'ai vu en magasin un nouveau look, cette fois en bâton, style macaroni ! C'est pareil, le goût est le même, mais c'est rond !

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeee

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  58. Bonjour CHRISTINEEEEEE ! C'est extraordinaire ! J'avais complètement oublié cette autre façon de déguster les "Paille d'Or"... Ligne par ligne.... Mais oui, c'est vrai que je me suis aussi amusée avec cette technique qui demandait énorrrrrrrrmément de précision... ;-)))
    En ce qui concerne les chapeaux j'aime beaucoup le costume d'amazone. Tu dois être super dans cette tenue. Mon Astheval monte aussi en amazone. Elle a la jupe mais pas le chapeau... Ça viendra sans doute. Bises à toi élégante cavalière et bonne journée !

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  59. Tu devrais continuer à égrèner tes souvenirs, chère Oxygène; J'ai adoré ce billet en chapeaux! J'adore les chapeaux, même si je ne porte plus qu'une casquette quand il pleut ou fait très froid! Et je ne raconterai pas une "madeleine de Proust", car depuis le début de mon blog, je les mets dessus et je n'en ai pas de nouveau sous la main!... le passé fait toujours plaisir, alors continue tes récits d'autrefois. Bises.

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  60. Ma madeleine, chez mon arrière grand mère, elle faisait un café avec plus de chicoré que de café...

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  61. Bonjour Oxygène,
    Ta "madeleine" m'a fait penser au sucre d'orge fortement acidulé qui piquait la langue et faisait cligner des yeux. J'en cherche depuis des années, à chaque fois, on me promet que "si, si, ce sont ceux-là ceux qui piquent" et à chaque fois, c'est la déception qui pique les yeux.
    Mais je ne désespère pas et je les ferai goûter à mes petits gremlins!

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  62. un vrai bonheur de lire ton article.
    bonne soirée

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  63. plonger dans ses souvenirs est une source infinie d'inspiration aussi bien pour soi que pour les lecteurs qui les découvrent. Bien sûr dans mes photos de famille ce ne sont pas les même personnes ... mais c'est le même genre de scène avec enfant dans les bras et robe joliment fleurie. J'ai même eu jusqu'à l'une de mes grand mères, toute une lignée de modistes de mère et fille. Quant aux pailles d'or, c'était aussi mes madeleines, d'ailleurs, les madeleines, je ne les appréciais pas ...
    bises et belle journée.

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  64. L'enfance est un réservoir plein de madeleines, qui ne demande pas mieux que de venir nous visiter. Je me suis amusée l'autre soir, à lister les plats que ma maman nous cuisinait, les plats dont elle a rassasié toute la famille, de longues années durant. Il y en avait que j'avais oubliés: le gâteau à la cannelle et à la crème, les oeufs à la neige, les pommes de terre farcies...Nourriture affective, nourriture tout court que la cuisine de sa mère et dont on garde le goût sans même en avoir conscience.
    Merci pour ton billet au pays des madeleines et de l'élégance ! J'aime beaucoup !!!

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  65. Une histoire émouvante que tu racontes avec sensibilité.
    C'est toujours intéressant de s'interroger sur sa biographie et des rencontres sur notre chemin...

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  66. J'arrive un peu tard pensant avoir mis un commentaire... J'aime les chapeaux j'en ai souvent un sur la tête suivant les saison. Ma grand mère qui était première main à la Belle Jardinière en portait aussi D'ailleurs c'est elle qui m'en a donné envie !
    J'ai reconnu le château de Sceaux sur une photo, une madeleine!, surtout le parc, j'en ferai un billet un de ces jours !

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  67. Belle "Madeleine" que celle évoquée par ce paquet de gaufrettes à la framboise. Les femmes ont toujours été, elles sont et elles seront toujours belles avec ou sans chapeau; et ce "flash-back" sur un paquet de biscuits est des plus délicieux.
    Pas de "Madeleine" pour moi...faute de photos
    En tout cas ces gaufrettes sont excellentes mais je leur préfère les sucettes en caramel en forme de sifflet(elles ressemblent fort à une Madeleine)

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  68. Petit coucou du jour Oxygene ! Gros article à préparer. Je reviens plus tard pour lire ton billet très "famille".
    Gros bisous !

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  69. Merci à toi LORRAINE d'apprécier ces quelques lignes nostalgiques...
    J'espère que tu vas bien et que tes problèmes de santé sont loin derrière toi maintenant.
    Je te fais de très gros bisous et te souhaite une belle journée !

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  70. Bonjour HEURE-BLEUE, c'est peut-être ce mélange dominant en chicorée qui te fait tant apprécier la Ricoré.... Bonne journée à toi !

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  71. Bonjour SOPHIE et bienvenue sur mon blog. Le sucre d'orge dont tu parles, c'est bien celui qui, en plus de piquer la langue, donnait de sérieux frissons partout, n'est-ce pas... ? Je l'ai savouré aussi avec joie et appréhension à la fois...
    J'espère qu'un jour tu retrouveras cette saveur unique.
    Bonne journée et bonnes fêtes de fin d'année à toi !

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  72. Merci à toi REINETTE ! Je te souhaite une très belle journée !

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  73. Qu'est-ce qu'il veut notre petit ami SIC , euh... CHIC .... ?
    Z'espère que tu vas bien... Ze suis très en retard pour visiter ton blog (et les autres) mais j'arrive....
    Bises à toi !

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  74. Ton joli commentaire me touche beaucoup JEANNE ! Je découvre de nombreuses modistes parmi nos aïeules et cela me fait plaisir... J'aime ces métiers qui semblent disparaître, ou tout au moins se raréfier, petit à petit....
    Je te souhaite une bonne journée Jeanne et te fais de gros bisous !

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  75. Merci à toi FIFI pour tes jolis souvenirs sucrés et autres... Quel bonheur de pouvoir partager ces moments inoubliables...
    Bonne journée à toi et gros bisous !

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  76. C'est vrai EVELYNE, les souvenirs et rencontres d'hier sont pleins de richesse. Je regrette déjà de ne pas avoir suffisamment questionné mes grands-parents et de ne pas avoir noté au fur et à mesure leurs souvenirs... Ils avaient bien des choses à m'apprendre...
    Bonne journée et bonne préparation des fêtes.

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  77. Bonjour ENITRAM ! Je suis contente que tu aies reconnu le château de Sceaux. J'étais incapable de dire de quel château il s'agissait...
    Je serai heureuse de lire tes souvenirs à propos de ces lieux.
    Je suis très en retard pour mes visites sur les blogs, ne m'en veux pas trop. Je suis débordée...
    Bises à toi et bonne journée !

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  78. C'est chouette que tu parles de ces sucettes au caramel ALPHOMEGA... Cela va sans aucun doute réveiller de nombreux souvenirs chez les copinautes...
    J'espère que tu es en pleine forme à l'approche des fêtes et je te fais de gros bisous !

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  79. Merci de ton passage ALRISHA ! Je suis en retard pour visiter tes pages. Voyage de retour un peu fatigant et bien des choses à remettre en ordre au retour...
    Je reprends mes lectures de blogs le plus vite possible.
    En attendant je te fais de gros bisous !

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  80. Ben oui j'ai le temps, les deux aînés ayant 20 et 18 ans... mais le grand est "entre de bonnes mains"... et c'est si vite arrivé... :))
    Bientôt en semi-pause depuis caplibre, des articles programmés presque au même rythme sauf que je serai essentiellement en mode lecture faute de matériel adapté à la saisie/administration de blog; je passe ce jour te déposer des voeux délicieux pour des fêtes chaleureuses auprès de tous ceux qui t'aiment. Bisous givrés et pensées délicates pour toi
    let's enjoy, and keep safe!

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  81. Bonsoir Oxygène
    C'est un très joli billet avec de tendres souvenirs !
    Je voulais être styliste, ça m'aurait vraiment plu alors tout ce qui est décrit dans la tête de la petite ouvrière je le ressens aussi profondément !
    Merci pour ce joli partage
    Bisous, Lyly

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  82. Merci pour tes gentils mots MAMALILOU ! Le jour venu je suis sûre que tu feras une super Mamy...;-)
    En attendant je te souhaite à mon tour de très agréables fêtes de fin d'année. Bon courage pour les derniers préparatifs et gros bisous à toi !

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  83. Merci d'être venue LYLY et merci à Vivi d'avoir fait revivre pour toi des rêves de création...
    Styliste, c'est un joli métier aussi...
    J'espère que tu te sens bien dans ton métier actuel, c'est surtout ça qui compte.
    Gros bisou et bonne soirée à toi !

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  84. Très craquantes ces gauffrettes, il y avait aussi les vaches qui rit et mon oncle qui nous faisait la grimace de la vache, parfaitement imitée, te l'ais-je déjà dit , peut-être Oxy...
    Bisous et bonne soirée

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  85. Lisant par hasard le com de Midolu, je me souviens sur les Champs Elysées notre étonnement de nous entendre dire , on n'a pas de chocolatine, ici, et on regardais les pains au chocolâââ (!), on a compris notre bévue mais on en rit encore !

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  86. Houlalalalalla nous avons la même madeleine !!!

    Je crois que cela correspond aussi à une époque, je n'en achète pas sinon j'engloutis le paquet.

    Les chapeaux mon dada si je puis m'exprimer ainsi étant donné que ce sont eux qui montent sur ma tête...
    J'en ai une collection et sors rarement non chapeautée...résultat je suis souvent mal coiffée mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du chapeau...

    Ton article est tout simplement "beau"...continue à manquer d'inspiration c'est top !

    Je t'embrasse très fort

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  87. Bonsoir MARINE ! C'est amusant d'imaginer que la même viennoiserie a deux noms différents selon les régions.... Mais je vais t'avouer quelque chose, je me sens tout à fait capable d'avaler un pain au chocolat, suivi d'une chocolatine... ;-))) Rrrrrr... la gourmande !!!
    Bisous à toi et bonne soirée

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  88. Bonsoir LMVIE ! J'aime beaucoup ton expression "On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du chapeau..." C'est rigolo... Moi, j'aime bien les chapeaux, mais... sur la tête des autres. Si par le plus grand des hasards j'en mets un (juste un essayage) je ressemble à un vrai clown... Je n'ai pas assez de classe pour ça...
    Tant pis, je vais tête nue.
    Je t'embrasse Lm, tu sais que je suis avec toi par la pensée.

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  89. Un beau parcours le la modiste...chapeau !

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  90. Comme j'ai bien aimé cette page de souvenirs ! Merci du partage ! Le temps des chapeaux est un peu passé mais, quelle élégance chez les femmes à cette époque !
    ça tombe bien, aujourd'hui, quelques souvenirs de mon enfance dans l'article sur la passé de Gandelu. Ce sera ma petite participation en cette occasion.
    Bisous tout plein Oxy !

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  91. Merci pour toutes les modestes modistes GERARD ! ;-)

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  92. Je vais aller lire tes souvenirs ALRISHA ! Cet après-midi le fort vent qui soufflait avait tant perturbé les ondes que je n'avais plus de connexion...
    J'espère que la soirée ne me privera pas de mes blogs favoris.
    Gros bisous à toi et bonne soirée !

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